Olivier

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Aimer

Aimer, c’est être capable de dire :
« Viens faire un tour chez moi ».
Aimer, c’est pouvoir dire à l’autre :
« J’ai besoin de toi ».
Aimer, c’est reconnaître
que l’autre peut avoir raison.
Aimer, c’est être capable de dire :
« Je te félicite ».
Aimer, c’est être capable de dire :
« Excuse-moi ».
Aimer, c’est être capable de pardonner.
Aimer, c’est être capable d’ouvrir la bouche
pour ne dire que la vérité.
Aimer, c’est être capable de tenir sa langue
afin de ne pas offenser.
Aimer, c’est être capable d’encaisser les coups sans vouloir les remettre.
Aimer, c’est être capable de lutter dans la vie
sans écraser les autres.
Aimer, c’est accepter d’être dérangé
par les autres.
Aimer, c’est dire à l’autre qu’on l’aime
sans jamais se lasser.
Aimer, c’est…
Aimer, c’est être capable de dire ensemble :
« Notre Père ».

Marcel Beauchemin

2022-01-15T11:04:56+01:00

Petite parabole…

Un jeune homme entre en rêve dans un magasin.
Derrière le comptoir se tient un ange.
Le jeune homme lui demande : « Que vendez-vous » ?
L’ange répond : « Tout ce que vous désirez ».
Alors le jeune homme commence à énumérer : « Si vous vendez tout ce que je désire, alors j’aimerais bien la fin des guerres dans le monde, la fin des bidonvilles en Amérique Latine, l’intégration dans la société de tous les marginaux, du travail pour tous les chômeurs, plus d’amour et de vie communautaire dans l’Église… »
L’ange lui coup la parole : « Excusez-moi, Monsieur, vous m’avez mal compris. Ici, nous ne vendons pas de fruits, nous ne vendons que des graines ! »

2022-01-15T11:04:10+01:00

Il y a les saints d’aujourd’hui

Il y a les saints inconnus qui sont connus de Dieu seul
Il y a les saints du quotidien qui ne sont d’aucun calendrier
Il y a les saints anonymes qui ne sont pas élevés sur les autels

Il y a les saints de jour pour ceux qui sont dans la nuit
Il y a les saints de passage pour ceux qui sont dans le désert
Il y a les saints de cœur pour ceux qui sont dans le désespoir

Il y a les saints veilleurs qui attendent la rencontre
Il y a les saints prophètes qui montrent l’autre rive
Il y a les saints marcheurs qui ouvrent le chemin

Il y a les saints de parole qui disent le Nom
Il y a les saints de silence qui donnent la présence
Il y a les saints de désir qui enfantent

Il y a les saints désencombrés qui possèdent l’unique nécessaire
Il y a les saints lumineux qui brûlent de tout envahir
Il y a les saints limpides qui laissent chanter la source

2022-01-15T11:03:32+01:00

Quelle aventure !

Quelle aventure pour moi ! J’ai porté Dieu.
J’ai entendu de loin : « Le Seigneur en a besoin ».
Et voilà qu’autour de moi tout le monde s’est agité.
Les gens se sont mis à chanter : Hosanna, Hosanna !
Et j’ai porté Dieu.
J’avais entendu dire que Dieu avait besoin des hommes,
mais avait-il besoin d’un âne ?
Et pourtant, j’ai entendu : « Le Seigneur en a besoin ».
Et toutes sortes de pensées ont surgi en moi
les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes
quand ils se sentent repérés par le Seigneur.
Je pensais :
ce n’est pas à moi qu’il s’adresse, il y a bien d’autres ânes, plus grands, plus forts.
Il y a même des chevaux, ce serait tout de même mieux pour porter Dieu.
Je me disais : il va être lourd, trop lourd ce Dieu pour un âne.
J’ai déjà bien assez des fardeaux quotidiens.
Pourquoi ne me laissait-il pas tranquille ?
Je m’insurgeais : d’accord, je suis attaché !
Mais au moins je suis à l’ombre, à l’abri des coups et des moqueries,
je n’ai rien demandé.
Qui est ce Seigneur pour importuner ceux qui tentent de vivre cachés !
Mais j’avais entendu : « Le Seigneur en a besoin »
et j’avais compris : « J’ai besoin de toi ».
Que faire ? Que dire ?
Je me suis laissé détacher, je me suis laissé emmener.
Et lui, le Seigneur des seigneurs, s’est fait léger, doux, tendre,
à ce point qu’à un moment j’ai pu croire
que ce n’était plus moi qui portais Dieu mais Lui qui me portait.

Mgr Roger Etchégaray

2022-01-15T11:02:57+01:00

Chacun notre place

En ce, monde, Seigneur,
nous avons chacun notre place.
Entraîneur prévoyant, depuis toujours tu nous la destinais.
Tu as besoin de nous ici, nos frères ont besoin de nous
et nous avons besoin de tous.
Ce n’est pas le poste que j’occupe, Seigneur, qui est important,
mais la perfection et l’intensité de ma présence.
Qu’importe que je sois avant ou arrière,
si je suis au maximum ce que je dois être.
*
Voici, Seigneur, ma journée devant moi.
Ne me suis-je pas réfugié sur la touche,
critiquant les efforts des autres,
les deux mains dans les poches ?
Ai-je bien tenu ma place,
et quand tu regardais notre terrain, m’y as-tu rencontré ?
Ai-je bien reçu la passe de mon voisin
et celle de l‘autre, tout au bout de la pelouse ?
Ai-je bien servi mes équipiers sans jouer trop personnel
pour me mettre en valeur ?
Ai-je construit le jeu pour que la victoire soit obtenue
et que tous y contribuent ?
Ai-je lutté jusqu’au bout
malgré les échecs, les coups et les blessures ?
N’ai-je pas été troublé par les manifestations des équipiers et des spectateurs,
découragé par leur incompréhension et leurs reproches,
enorgueilli par leurs applaudissements ?
Ai-je pensé à la partie,
n’oubliant pas qu’aux yeux de Dieu ce jeu des hommes
est le plus religieux des offices ?

Père Michel Quoist

2022-01-15T11:02:09+01:00

Un rêve pour l’humanité

Je fais le rêve
que les hommes, un jour, se lèveront et comprendront enfin qu’ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.
Je fais encore le rêve qu’un jour, chaque noir de ce pays, chaque homme de couleur dans le monde entier, seront jugés sur leur valeur personnelle plutôt que sur la couleur de leur peau.
Je fais encore le rêve que la fraternité sera un jour un peu plus que quelques mots à la fin d’une prière, qu’elle sera bien au contraire le premier sujet à traiter dans chaque ordre du jour législatif.
Je fais encore le rêve qu’un jour la guerre prendra fin, que les hommes transformeront leurs épées en socs de charrue et leurs poignards en ébranchoirs, que les nations ne se lèveront plus les unes contre les autres et qu’elles n’envisageront plus jamais la guerre.
Je fais encore le rêve que nous serons capables de repousser au loin les tentations du désespoir et de jeter une nouvelle lumière sur les ténèbres du pessimisme.
Où, nous serons capables de hâter le jour où la paix régnera sur terre et la bonne volonté envers les hommes.
Ce sera un jour merveilleux, les étoiles du matin chanteront ensemble, et les Fils de Dieu pousseront des cris de joie.

Martin Luther King

2022-01-15T11:01:27+01:00

Un Dieu fou !

Toi, notre Dieu, tu es un Dieu fou
J’aime bien ça.

Ça veut peut-être dire que tu as pris des risques.
Des fois je me dis que si tu étais un vrai Dieu,
Tu n’aurais pas dû laisser mourir ton fils, comme ça sur une croix.
D’autrse fois, je pense le contraire.

Aimer comme ça, aimer à ce point…
Tu es fou, toi, Dieu.
Et ça m’aide à être un peu fou
Avec les copains…
Fou ?

Oui.
Parce que même si les temps sont durs,
Ça ne nous empêche pas de faire la fête…
Ah, c’est beau quand il y a du soleil
Sur le visage de chacun.
Est-ce que c’est fou
Que de vouloir le bonheur de tous ?

Dieu fou, réveille-moi.
Rends-moi fou de mes copains,
Fou de la vie,
Fou de moi,
Et de Toi aussi.

Cri de prière d’un jeune travailleur

2022-01-15T11:00:46+01:00

Vis le jour d’aujourd’hui

Vis le jour d’aujourd’hui,
Dieu te le donne, il est à toi,
vis-le en lui.
Le jour de demain est à Dieu,
Il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain
le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu : remets-le lui.
Le moment présent
est une frêle passerelle :
si tu le charges de regrets d’hier,
de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui
en communion avec Lui ;
Et s’il y a lieu de t’inquiéter
pour un être bien-aimé,
regarde le dans la lumière du Christ ressuscité.

Prière trouvée sur une petite sœur du Sacré-Cœur
 tuée en Algérie le 10 novembre 1995.

2022-12-10T16:58:02+01:00

La Vie

La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire là.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.

Mère Térésa

2022-01-15T10:58:34+01:00

Prière de saint François d’Assise

Seigneur, fais de moi un instrument de ta Paix !
Là où il y a de la haine que je mette l’Amour.
Là où il y a l’offense que je mette le Pardon.
Là où il y a la discorde que je mette l’Union.
Là où il y a l’erreur que je mette la Vérité.
Là où il y a le doute que je mette la Foi.
Là où il y a le désespoir que je mette l’Espérance.
Là où il y a les ténèbres que je mette ta Lumière.
Là où il y a la tristesse que je mette la Joie.
Ô maître, que je ne cherche pas tant
À être consolé qu’à consoler.
À être compris qu’à comprendre.
À être aimé qu’à aimer.

Car :
C’est en donnant qu’on reçoit.
C’est en s’oubliant qu’on trouve.
C’est en pardonnant qu’on est pardonné.
C’est en mourant qu’on ressuscite à la vie éternelle.

Saint François

2022-01-15T10:58:49+01:00