Olivier

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Les invités à la noce

Un roi a préparé les noces de son fils. Mais lorsqu’il envoie ses serviteurs pour appeler les invités aux noces, ils ne veulent pas venir. De nouveau il envoie d’autres serviteurs pour dire aux invités : “J’ai maintenant mon banquet tout préparé. Mes taureaux et mes animaux à l’engrais sont déjà tués, tout est prêt ; venez aux noces !”
Mais les invités s’en moquent et s’en vont, l’un à son champ, l’autre à son commerce. 
D’autres se saisissent des serviteurs, leur font violence et les tuent.
Alors le roi se met en colère : il envoie ses troupes pour massacrer les meurtriers et mettre le feu à leur ville. Puis il dit à ses serviteurs : “Les noces sont toujours là, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux sorties de la ville et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez.”
Les serviteurs sortent et ramassent sur les chemins tous ceux qu’ils trouvent, bons ou mauvais : la salle du festin se remplit de convives.
Alors le roi entre pour voir de près ceux qui sont à table et il trouve là un homme qui n’a pas mis le vêtement des noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir le vêtement des noces ? Et l’autre ne répond rien. Alors le roi dit à ceux qui l’accompagnent : “Liez-lui les mains et les pieds et jetez-le dehors, dans les ténèbres ; là il y aura pleurs et grincements de dents.”

Matthieu 22

2022-01-16T22:55:49+01:00

Le bon Samaritain

Un homme dit à Jésus : “Qui est mon prochain ?”  Jésus alors se mit à raconter : “Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu de bandits qui lui enlevèrent jusqu’à ses vêtements. Ils s’enfuirent le laissant couvert de plaies et à demi mort. Un prêtre par hasard descendait ce même chemin ; il vit l’homme et passa de l’autre côté. Un Lévite venait par la même route ; arrivé à cet endroit, lui aussi vit l’homme ; il changea de côté et passa.
 Mais voici qu’un Samaritain fait le même trajet, et quand il se trouve face au blessé, il a vraiment pitié de lui. Il s’approche et bande ses blessures en y mettant de l’huile et du vin. Puis il l’installe sur sa propre bête et le conduit jusqu’à une auberge où il prend soin de lui. Le lendemain il sort deux pièces d’argent et les donne à l’hôtelier en lui disant : Fais pour lui le nécessaire ; si tu dépenses davantage, je te le rembourserai au retour.”
 Jésus alors demanda : “À ton avis, lequel des trois s’est fait le prochain de l’homme qui a été victime des bandits ?” L’autre répondit : “Celui qui a eu pitié de lui.” Et Jésus lui dit : “Va, et fais pareil.”

Luc 10

2022-01-16T22:54:17+01:00

Le pharisien et le publicain

Deux hommes étaient montés au Temple pour prier, l’un était un Pharisien, et l’autre un publicain.
Le Pharisien se tenait debout, et il priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme le reste des hommes, rapaces, injustes, adultères, ou même comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je paie la dîme de tous mes revenus.
Le publicain, lui, se tenait à distance : il n’osait même pas lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine et disait : Ô Dieu, aie pitié du pécheur que je suis !
Je vous le dis : Celui-ci était en grâce de Dieu quand il est descendu chez lui, mais pas l’autre ! Car celui qui s’élève sera humilié, et celui qui s’humilie sera élevé.

2022-01-16T19:24:12+01:00

Parabole du semeur

Jésus se met à leur parler longuement en paraboles. Il leur dit :
“Voici que le semeur est sorti pour semer. Pendant qu’il sème, une partie tombe au long du chemin et les oiseaux viennent et mangent les graines. D’autres graines tombent sur la rocaille où elles n’ont guère de terre. Très vite sortent les tiges parce que la terre n’est pas profonde, mais aussitôt que le soleil chauffe, elles sont grillées et se dessèchent parce qu’elles n’ont pas de racine. D’autres graines tombent dans les épines, et les épines croissent et les étouffent. D’autres tombent sur la belle terre et donnent du fruit, l’une cent, l’autre soixante et d’autres encore trente. Que celui qui a des oreilles entende !”
Alors ses disciples s’approchent et lui disent : “Pourquoi leur parles-tu sous forme de paraboles ?”
Et lui leur dit ceci : “À vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais pas à eux. Car à celui qui a on donnera, et il aura en abondance, mais à celui qui n’a pas à cause de son incrédulité, on enlèvera même ce qu’il a. 
Voilà pourquoi je leur parle en paraboles. Car ils regardent sans voir et ils entendent sans entendre ni comprendre.

Mt 13

2022-01-16T19:22:19+01:00

Le sens des autres

Qui sont « les autres » ? Ils sont des « étrangers ». Il ne nous concernent pas, ils peuvent même par leur comportement nous être désagréables, si bien que nous les tenons le plus possible à l’écart.
Mais, pour le chrétien, il n’est pas d’« homme étranger », et c’est cet homme qui se tient devant nous, qui a besoin de nous, qui justement est le prochain ; il est indifférent qu’il nous soit apparenté ou non, que nous l’« aimions » ou non, qu’il soit « moralement digne » de notre aide ou non.
L’amour du Christ ne connaît pas de frontière, il n’est jamais à court, ne se voile pas la face devant la laideur et la souillure. Jésus est venu pour les pêcheurs et non pour les justes.

Édith Stein

2022-01-15T11:19:51+01:00

Méditation pour Toussaint

Avec de l’eau, Jésus fait du vin.
Avec du pain, Jésus fait son corps.
Avec du vin, Jésus fait son sang.
Avec une croix, Jésus fait notre salut.
Avec un criminel pendu sur une croix,
Il fait le Bon Larron au cœur plein de repentir.
Avec une fille des rues, désignée au mépris,
Il fait Marie-Madeleine, premier témoin de la Résurrection.
Avec un illettré aux yeux plus gros que le ventre,
Il fait Pierre, le premier chef de l’Église.
Avec un pharisien orgueilleux et sectaire,
Il fait Paul, le premier des missionnaires.
Avec un jeune bourgeois, mal dans sa peau,
Il fait François, le mendiant d’Assise.
Avec une jeune malade, enfermée dans un couvent,
Il fait Thérèse de Lisieux, patronne des Missions.
Avec un professeur de la bonne société de Calcutta,
Il fait Mère Teresa, pauvre parmi les pauvres.
Avec un bel officier aux goûts de luxe,
Il fait Charles de Foucauld, l’ermite du désert.
Avec une femme autoritaire et colérique,
Il fait Thérèse d’Avila, Réformatrice du Carmel.
Avec une enfant faible et désarmée,
Il fait Blandine, sainte et martyre.
Avec un vieillard qui n’a plus d’avenir,
Il fait Syméon, porteur de l’Enfant-Jésus.
Avec une adolescente sans titre et sans diplôme,
Il fait Marie, Mère de Jésus et notre Mère.
Et avec moi, que ne rêve-t-il pas de faire ?
Que lui laisserai-je faire ?

Georges Courson

2022-01-15T11:18:48+01:00

Esprit Saint

Esprit Saint, je te connais très mal. Je sais encore bien peu qui tu es.
La seule chose dont je suis sûr, c’est que Jésus Christ a promis que tu nous serais donné pour pouvoir remplir la mission qu’il nous confie.
Au point où j’en suis :
Esprit Saint, je te considère comme une source, un courant d’eau souterrain, pour irriguer toute l’histoire de l’humanité ; c’est vrai, peu nombreux sont ceux qui savent que tu irrigues ainsi l’histoire humainement individuellement et collectivement. C’est de ton action intérieure au plus profond du cœur des hommes que Jésus Christ me demande d’être le révélateur.
Esprit Saint, je te considère un peu comme un feu. Tu veux embraser des cœurs d’hommes pour les rendre capables d’aimer Dieu et les autres, en toutes circonstances, comme jésus Christ, et jusqu’au bout, comme Jésus Christ. Que toute ma vie, grâce à toi, je suis vraiment de feu pour Dieu et pour les autres.
Esprit Saint, je te vois comme une énergie qui veut se couler en nous. Tu veux nous rendre forts pour participer à la grande œuvre de libération des hommes, entreprise par jésus Christ. Que cette libération soit bien la préoccupation et la motivation de toute ma vie.
Esprit Saint, toi qui es source, feu, énergie, je suis prêt à me laisser chaque jour investir, saisir par toi. Je suis certain que je ne me trompe pas en agissant ainsi et que je n’aurai jamais à le regretter.
« Viens Esprit Saint », c’est le cri de tout mon être aujourd’hui, et ce sera aussi désormais l’appel de chacune de mes journées.

Pierre Chenailles

2022-01-15T11:17:09+01:00

Les enfants apprennent ce qu’ils vivent

Si un enfant vit dans la critique,
il apprendra à condamner.
Si un enfant vit dans l‘hostilité,
il apprendra à se battre.
Si un enfant vit dans l’humiliation,
il apprendra à être timide.
Si un enfant vit dans la honte,
il apprendra à se sentir coupable.
Si un enfant vit dans la tolérance,
il apprendra à être tolérant.
Si un enfant est bien stimulé,
il apprendra à être confiant.
Si un enfant vit dans la louange,
il apprendra la reconnaissance.
Si un enfant vit l’égalité,
il apprendra la justice.
Si un enfant vit dans la sécurité,
il apprendra la foi.
Si un enfant vit dans l’estime,
il apprendra à croire en lui-même.
Si un enfant vit dans l’acceptation et l’amitié,
il apprendra à trouver l’amour dans le monde.

Chiro, Afrique du Sud

2022-01-15T11:14:48+01:00

Il est parti… Le voilà !

Je suis debout au bord de la plage :
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l’océan.
Il est la beauté,
il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit :
« Il est parti ! »
Parti vers où ?
Parti de mon regard,
c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
« Il est parti. »
Il y en a d’autres qui,
le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament avec joie :
« Le voilà ! »
C’est ça, la mort !

William Blake

2022-01-15T11:13:59+01:00

Que ce soit toi que j’aime

Autant que je l’ai pu,
autant que tu m’as donné de le pouvoir,
je t’ai cherché ;
j’ai désiré voir par l’intelligence ce que je croyais ;
j’ai beaucoup étudié et beaucoup peiné.
Seigneur mon Dieu, mon unique espérance,
exauce-moi de peur que, par lassitude,
je ne veuille plus te chercher,
mais que toujours je cherche ardemment ta face.
Ô toi, donne-moi la force de te chercher,
toi qui m’as fait te trouver
et qui m’as donné l’espoir de te trouver de plus en plus.
Devant toi, ma force et ma faiblesse :
garde ma force, guéris ma faiblesse.
Devant toi, ma science et mon ignorance :
là où tu m’as ouvert, accueille-moi quand je veux entrer ;
là où tu m’as fermé, ouvre-moi quand je viens frapper.
Que ce soit de toi que je me souvienne,
toi que je comprenne,
toi que j’aime !

2022-01-15T11:12:33+01:00