Olivier

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Édito octobre 2024 > Merci Paul

Depuis septembre 2000, Paul Bony, membre de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice (société de vie apostolique dont la mission principale est la formation des futurs prêtres), grand spécialiste de la bible, a pris sa retraite et habite avec la communauté. Nous avons célébré ses 100 ans le 23 septembre dernier, et en ce mois d’octobre il rejoint d’autres prêtres, religieux et religieuses dans la maison de retraite des Petites Sœurs des Pauvres à la rue Jeanne Jugan. C’est l’occasion pour nous de lui adresser tous nos remerciements pour ces 24 années passées avec lui.

La curiosité
Paul, tu as toujours été curieux de ce qui se passe dans le monde, dans la société, dans l’Église, dans le diocèse, à l’Œuvre, dans notre communauté. Souvent, avec l’âge, les personnes se replient sur elles-mêmes et deviennent un peu indifférentes à ce qui se passe autour d’elles, mais ça n’a jamais été ton cas. Tu as toujours été sensible à ce que les gens vivaient, comment ils se sentaient, de quoi leur vie intérieure était nourrie. C’est toi qui étais le plus informé sur l’actualité, et tu lisais assidument le journal chaque jour, à la recherche d’analyses permettant de comprendre la vie de nos contemporains, afin de toujours mieux les accompagner.

L’attention aux autres
Tu as toujours été attentionné envers ceux qui partageaient ta vie. Dans la vie communautaire, nous avons été touchés par ta délicatesse, en particulier lorsque tu devinais que l’un de nous traversait une difficulté ou était diminué par la maladie et la vieillesse. Tu as accompagné tes amis ou les membres de ta famille avec fidélité, prenant le temps d’appeler presque quotidiennement certaines personnes isolées, seules ou en détresse, restant à l’écoute malgré ton audition difficile. Ton ministère de formateur ne t’avait pas toujours donné l’occasion d’être dans une activité pastorale directement engagée dans l’action, mais tu as toujours eu le souci d’allier la foi et l’amitié, la prière et l’engagement concret, en particulier dans ton souci des pauvres et dans ton implication dans le mouvement de la Mission ouvrière… Hier encore tu t’inquiétais de savoir comment tu allais pouvoir t’engager pastoralement au service des autres alors que tu t’apprêtais à entrer en maison de retraite ! En tout cela tu nous a stimulés.

La passion de la parole de Dieu
Tu as fréquenté toute ta vie la Bible et la Parole de Dieu. Ce n’était pas seulement une matière d’enseignement, de recherche ou de publication, c’est une passion. Tu y as puisé l’énergie du service et tu as voulu partager ce trésor pour que les femmes et les hommes de notre temps ne passent pas à côté de la rencontre avec le Seigneur. Nous ne t’avons pas vu une journée sans lire un ouvrage d’exégèse, sans recevoir un colis avec le dernier livre d’un spécialiste de la Bible, en anglais, en allemand ou en hébreu ! Érudit, tu l’es, mais avec l’humilité des authentiques spécialistes, qui n’écrasent pas les gens de leur connaissance, mais savent la mettre à leur service. En cela aussi tu nous a stimulés, et nous étions parfois désolés de ne pas arriver à en faire plus pour donner le goût de la Parole de Dieu aux jeunes de l’Œuvre. Durant ces 15 dernières années, tu ne pouvais plus enseigner à cause de tes difficultés auditives ou visuelles, mais tu as animé une équipe proposant des parcours de lecture biblique, nourrissant de nombreux groupes de partage, qui trouvent dans ces livrets de quoi nourrir leur foi et entrent ainsi dans une lecture vivante de la Parole de Dieu.

Le dialogue comme boussole
Tu as participé, en 1992, à la création de l’Institut de sciences et théologie des religions de Marseille avec Jean-Marc Aveline, qui n’était pas encore archevêque de Marseille, ni cardinal, mais que tu avais connu plus jeune lorsqu’il était entré au séminaire des Carmes à Paris, que tu dirigeais à l’époque. C’est toi qui avais eu l’intuition que la création d’un pôle de formation théologique à Marseille se devait d’honorer l’ouverture au dialogue interreligieux et interculturel. Car tu es un homme de dialogue, pétri de la Parole de Dieu et donc attentif à la rencontre. Tu es de la génération des prêtres qui ont connu la messe en latin puis ont contribué à mettre en œuvre le concile Vatican II avec son ouverture au monde. Tu es un homme libre, par l’action de l’Esprit de Dieu au cœur de ton expérience, ce qui t’a parfois été reproché et a eu des conséquences sur ta « carrière », car la liberté dérange, mais sans jamais que tu sois aigri ni déboussolé car tu as ce repère intérieur de la Parole de Dieu qui donne constance, liberté et joie, au cœur même des épreuves et des injustices.

Merci
Pour tout cela, et pour bien d’autres choses encore, dont la belle et authentique fraternité que tu as partagée avec la communauté des Messieurs de l’Œuvre durant 24 ans, nous voulons rendre grâces et te remercier. Nous savons que ton énergie va rayonner auprès de tes frères prêtres et de cette nouvelle communauté que tu vas découvrir chez les Petites Sœurs des Pauvres. Nous souhaitons qu’ils aient la chance de bénéficier encore longtemps de ta bienveillance et de ton regard malicieux et lumineux sur la vie.

Olivier

2024-09-18T11:26:37+02:00

L’Évangile du mois d’octobre 2024

Nous commentons aujourd’hui l’Évangile qui sera lu le 6 octobre.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc

À ce moment se présentèrent des Pharisiens, et ils lui posèrent cette question pour le mettre à l’épreuve : 
« Un mari est-il autorisé à renvoyer sa femme ? » Et lui leur demande :
« Qu’est-ce que Moïse vous a commandé ? » 
Ils répondent : « Moïse a permis d’écrire un acte de divorce et de renvoyer la femme. »
Jésus leur dit : « Il a écrit là une loi adaptée à votre cœur endurci. Mais Dieu, au commencement du monde, les fit homme et femme. Pour cette raison, l’homme quittera son père et sa mère et les deux seront une seule chair. Ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. »
De retour à la maison, les disciples l’interrogent de nouveau à ce sujet et il leur déclare : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet l’adultère à son égard ; et si une femme renvoie son mari et en épouse un autre, elle aussi commet l’adultère. »

Le contexte
Dans le chapitre 10 duquel est tiré cet extrait d’Évangile, Jésus, au cours de son périple en direction de Jérusalem, parle de questions capitales pour la vie de sa communauté. Grâce à une question un peu tordue d’un pharisien, Jésus nous livre en quelques mots sa vision du mariage.

Parité ?
Cette controverse peut nous choquer aujourd’hui par son caractère unilatéral. Si effectivement, il est question ici d’un homme qui répudie sa femme, rien ne nous empêche d’imaginer la situation inverse d’une femme qui pourrait faire la même demande vis-à-vis de son mari. D’ailleurs à la fin du texte, ce qui est valable pour l’homme l’est tout autant pour la femme.

Que vous a commandé Moïse ?
Cette question de Jésus élève déjà le débat d’un cran. Il ne répond pas en utilisant une solution simpliste du type « c’est permis » ou « ce n’est pas permis » mais il interroge l’intention de Moïse qui voulait par cette lettre de répudiation éviter les excès de la part des maris. Ainsi, Jésus ne se met pas contre la loi mais il explique l’intention du législateur. Cela peut nous aider à mieux discerner lorsqu’une question morale se pose à nous.

Rupture et accomplissement
Jésus reprenant le livre de la Genèse dit : « L’homme quittera son père et sa mère et les deux seront une seule chair. » Le mariage parachève le passage entre une rupture, une séparation (de son père, de sa mère) à un accomplissement, à une alliance féconde avec son conjoint. De même que l’homme doit mourir à la vie terrestre pour une vie en abondance dans le cœur de Dieu, ceux qui se marient sont appelés à un double mouvement de rupture et de communion.

Pour actualiser…
Difficile de parler du mariage, tant sont nombreuses les situations douloureuses à ce sujet. En même temps, ces paroles exigeantes du Christ à propos du mariage sont engageantes. Elles nous appellent à offrir à l’autre ce que nous ne pouvons pas nous donner tout seul. Dans le mariage, chacun a à apprendre de l’autre une manière d’être humain qui ne lui est pas naturelle. Aimer une seule personne d’un amour absolu toute sa vie peut paraitre hors de portée mais n’oublions pas que Dieu est avec nous. Si le mariage est en question dans nos sociétés, il est vraiment l’expression de l’amour « jusqu’au bout » auquel nous aspirons tous.

Didier Rocca

Le nom du mois : Mariage


Le mariage est l’un des sept sacrements. Il implique entre un homme et une femme, une communion de corps et d’âme. Les deux aspects sont nécessaires. D’ailleurs, le mariage après la célébration religieuse n’est-il scellé lorsque que les deux mariés se sont donnés corporellement l’un à l’autre. Autrement dit, le mariage se réalise dans le oui échangé mais aussi dans le don des corps.
Jadis chez nous (et encore aujourd’hui dans d’autres cultures) où il était un contrat entre deux familles, le mariage chrétien est l’acte par lequel un homme et une femme consentent à se donner l’un à l’autre.
Ce consentement mutuel quoique fragile et exigeant ne souffre d’aucune condition. C’est ce qui fait sa grandeur !?

2024-09-18T11:57:00+02:00

Lettre du Villard – août 2024

Lettre du Villard

Le Villard, le 15 août 2024

Chers amis,
Nous sommes heureux de savoir que vous n’avez pas rencontré de difficulté particulière lors de votre déménagement et que les premiers contacts avec ceux que vous allez côtoyer pendant quelques années sont encourageants. Il aurait été tellement dommage que des désagréments mineurs vous aient privé des bienfaits de votre séjour au Villard !
Votre lettre nous est arrivée alors que nous étions chez Poulenc pour regarder la finale du 100 m des Jeux Olympiques. Gastinel boudait, comme il boude depuis le spectacle de l’ouverture de ces jeux, qui lui a paru vulgaire. Mimiquet s’est, comme il dit, « régalé ». Vous connaissez assez mes idées pour imaginer que je me range du côté de Béraud qui a trouvé le spectacle « clivant » et qui pense qu’en cette circonstance il aurait été de meilleur goût d’insister sur ce qui réunit plutôt que sur ce qui fait polémique. C’est dans l’air du temps, me direz-vous, et ce qu’on entend, comme ce qu’on lit depuis les dernières élections, montre que d’aucuns jettent à plaisir de l’huile sur le feu. Cela comble d’aise les journalistes politiques qui, après avoir interrogé l’avenir avant les élections législatives, se répandent maintenant en analyses et hypothèses tant sur les contours du futur gouvernement que sur la façon dont pourraient réagir certaines des composantes de l’électorat. « Que voulez-vous, constate Béraud, il leur faut bien remplir les colonnes ou les temps de parole qui leur sont attribués ! Je suis d’ailleurs assez admiratif du travail de certains qui me rappellent les reporters qui suivent le Tour de France, capables de parler pendant des heures alors que, sur l’écran, on ne voit pas grand-chose. Toute l’habileté de ces commentateurs est de ne pas apporter de réponse aux questions qu’ils posent. Leur propos est en fait moins de vous éclairer que de montrer leur agilité intellectuelle. Ce sont des artistes, des jongleurs d’idées. » « Je suis, sur ce point, poursuivit Gastinel bien de l’avis de Mimiquet qui s’exclame régulièrement après avoir écouté un de ces énergumènes : “A ben parla, maï qu’a di ?”1 ». Vous vous demandez régulièrement si ces exercices de style ont de l’intérêt et vous relevez que celui ou ceux qui ont à prendre des décisions n’attendent pas les échotiers pour savoir ce qu’il faudrait faire. Vous notez au passage qu’on peut parfois le regretter. Ces jeux d’esprit vous paraissent avoir d’autant moins d’intérêt qu’on n’écoute que ce qu’on accepte d’entendre et que le lecteur de L’Humanité ne risque pas d’être perturbé par un éditorial du Figaro. Béraud, à qui je faisais part de votre remarque, n’est pas tout à fait de votre avis ; il lit, en effet, plusieurs journaux dont un qui ne correspond pas à ses idées, pour, dit-il, d’autant mieux assurer ses convictions qu’il pénètre les arguments de ses adversaires et en démonte les sophismes. Il s’attire régulièrement les foudres de Gastinel qui lui reproche de soutenir ainsi financièrement un parti qui n’aspire qu’à voir disparaître des gens comme lui. Poulenc en a convenu en soulignant que la dérive de la démocratie avait atteint chez nous un stade tel que l’intolérance paraissait devenue pour certains une vertu. Il se demandait d’où pouvait bien venir ce travers de l’esprit français qui consiste à vouloir faire prévaloir son point de vue et à prétendre donner des leçons à tout le monde. Beraud fait remonter cela à Descartes, avec son “Cogito ergo sum”2. Il voit dans cette affirmation l’expression de l’orgueil primitif, inhérent à la nature humaine, celui d’Adam, et qui se trouve sanctuarisé chez nous dans ce qu’on se plaît à appeler l’esprit français, où l’on attache moins d’intérêt à l’efficacité qu’à la recherche d’une exception. Poulenc a poursuivi en comparant à la France des pays, comme l’Allemagne ou l’Italie où, paraît-il, la recherche du consensus l’emporte sur la volonté d’imposer ses idées ; il en fut arrêté par Gastinel qui lui fit remarquer que ces deux nations avaient produit Hitler et Mussolini, ce qui donnait à penser que le modèle n’était pas sans imperfection. « Soit, intervint Beraud, mais les avis tranchés qui se sont exprimés ces derniers mois donnent à penser que, si ce qu’il est convenu d’appeler l’extrême droite ne fait pas l’objet d’adhésions sans réserve, l’extrémisme de gauche paraît n’avoir pas été considéré avec la même inquiétude ». « De fait, fit Poulenc, tout se passe comme si l’extrême droite était moins fréquentable que l’extrême gauche. Peut-être cela tient-il au fait que l’Histoire récente a montré les drames dont avaient été responsables ceux qui se retrouvent dans ce courant de pensée ». Il a ajouté, toutefois, qu’il n’était pas à exclure que l’autre extrême ne soit pas l’objet du même opprobre pour la simple raison que nous n’avions jamais connu en France de politique d’extrême gauche. Il fut interrompu par Mimiquet qui ne comprenait pas qu’on se pose la question. Il a rappelé les crimes commis de par le monde par ceux qui ont dirigé ou dirigent des états qui nient la liberté d’opinion, entendent tout diriger, déportent, voire exterminent ceux qui, simplement, ne sont pas de la race, de la religion ou du clan du chef. « Ma foi, osa Gastinel, vous avez certainement en tête les nazis de Hitler, les phalangistes de Franco ou les fascistes de Mussolini, mais vous ne pensez peut-être aux effets qu’ont eu ailleurs des régimes qui s’attribuaient une étiquette de gauche, aux dizaines de millions de Russes3 que Lénine et le “Petit Père des peuples”4 ont sacrifié sur l’autel de leur idéologie, aux soixante-dix millions de chinois envoyés vers un monde meilleur par Mao, ni à l’assassinat de 20 % des Cambodgiens par Pol Pot et sa clique. » « L’ignominie des uns n’excuse pas celle des autres, a repris Beraud, mais il faut peut-être prendre un peu de recul et, plutôt que de se polariser sur les notions de « gauche » ou de « droite », se demander si le danger ne réside pas dans le degré de radicalité et d’extrémisme de ceux qui se prévalent de l’une ou l’autre de ces options ». J’en ai profité pour rappeler à nos amis que, cet été, vous nous aviez conseillé Les dieux ont soif, d’Anatole France5 dont la lecture reste éclairante.
Vous concluiez votre lettre en relevant que nous allions sans doute vivre une période troublante et passionnée. Nous allons être, pour reprendre le mot de Raymond Aron, des « spectateurs engagés ». Mais, au fait, ne le sommes-nous pas en permanence ?
Nous vous renouvelons (si nécessaire !) l’expression de nos sentiments les plus amicaux.

P. Deladret

  1. « Il a bien parlé, mais qu’a-t-il dit ? » L’expression s’emploie à propos d’un beau parleur.
  2. « Je pense donc je suis »,qui affirme la priorité de mon opinion personnelle sur celles qui pourraient provenir des autres et, en quelque sorte, me crée en me différenciant.
  3. 66,7 millions d’après Soljenitsyne.
  4. Staline.
  5. Publié en1912, ce roman décrit l’enchainement des faits qui conduisent un jeune sympathisant de la Révolution de 1789 à en devenir un des éléments les plus radicaux, avant d’être lui-même guillotiné.
2024-08-25T10:09:47+02:00

Édito septembre 2024 > La mission des chrétiens

En ce début d’année qui démarre à l’Œuvre, je vous propose d’essayer de définir ce que peut être la mission des chrétiens. Une manière d’entrer dans cette réflexion, c’est de voir quelle fut la mission du Christ et sa façon de la réaliser. Jésus, le Christ, est plus qu’un prophète, un messager ou un porte-parole, il est en lui-même le message, il incarne la parole de Dieu, il est Dieu. Il est la manière d’être de Dieu au monde, totalement humain et totalement divin, unissant dans sa personne les deux natures, révélant aux hommes ce qu’ils sont appelés à être et en même temps leur faisant découvrir l’authentique visage de Dieu. Sa mission consiste à faire entrer l’humanité dans une relation d’amour avec Dieu, ou plutôt

Incarner la Parole de Dieu
Les chrétiens sont appelés par vocation à se comprendre eux-aussi comme filles et fils de Dieu, images de Dieu, identifiés au Christ qui s’est le premier identifié à nous par son incarnation, par sa vie partagée avec les hommes, par son existence donnée. Ainsi nous comprenons que nous sommes nous aussi appelés à incarner la parole de Dieu, et pas seulement à devenir des prophètes ou des messagers. Il est évident que notre monde a toujours besoin de prophètes et de messagers d’espérance, et heureusement nous en connaissons : ce sont des personnes marquantes faisant autorité et qui ont une valeur d’exemplarité et de cohérence dans leur vie, que ce soit dans le domaine de la politique, de la culture, du sport, des sciences, de l’économie, de l’écologie, de la religion… Elles nous aident à mieux comprendre la marche du monde, à prendre du recul par rapport à ce que l’humanité traverse. Elles nous invitent à mettre en œuvre des manières de vivre plus fraternelles et plus justes pour un meilleur vivre ensemble.

Devenir enfant de Dieu
Les chrétiens ont aussi à assumer une dimension prophétique dans leur manière d’être, mais ils sont invités à une vocation plus profonde : celle d’incarner la parole de Dieu dans leur existence, à se comprendre comme sœurs et frères de Jésus Christ, enfants de Dieu. Il ne s’agit pas de le devenir par notre propre volonté ou à la force du poignet, au prix d’efforts surhumains… Il s’agit de nous laisser travailler par l’Esprit saint qui fait de nous ce que Dieu désire. Si nous avons quelque chose à faire pour répondre à ce désir de Dieu, c’est d’accepter de nous recevoir du Tout-Autre et de moins résister à cette dimension divine qui ne demande qu’à se développer en nous. Comme le disait, à l’école des Pères de l’Église, le cardinal Robert Coffy, ancien évêque de Marseille, qui aimait sculpter le bois : Dieu travaille à révéler en nous ce que nous sommes, à la manière d’un sculpteur, c’est-à-dire non pas en ajoutant de la matière (des choses à faire, des efforts pour acquérir tel et tel mérite dans des pratiques rituelles ou humaines) mais en enlevant ce qui est en trop pour faire advenir la forme cachée dans la masse. C’est un travail de purification, de simplification.

Laisser Dieu agir en soi
Notre mission de chrétiens consiste donc à laisser le Christ apparaître en nous, à lui laisser plus de place dans nos vies pour qu’il puisse agir par nos mains, parler par nos bouches, écouter par nos oreilles, rencontrer les autres par nos corps. C’est à cet idéal que nous sommes appelés. Comme tout idéal, il est normal qu’il ne soit pas totalement réalisé, mais il serait dramatique que nous y renoncions à cause de la distance qu’il y a entre l’objectif et ce qui est à notre portée… Si la barre peut nous sembler trop haute, il n’empêche que le cap est le bon et que nous sommes invités à engager notre vie dans cette direction. Le fait que cela résiste en nous est humain ; pour atteindre le bonheur et la joie parfaite, pour réaliser notre accomplissement, le Seigneur ne nous propose pas une solution de facilité. Cependant, Dieu connait notre nature humaine, il ne veut pas la brimer ou la brider, il ne cherche pas à la contrer mais plutôt à lui donner toute sa dignité. Trop longtemps on a considéré que le croyant devait éteindre tout désir et toute pulsion dans son existence pour devenir un « bon chrétien », alors que le Seigneur s’appuie sur ce qu’il y a de plus profond en nous, il vient nous aider à maitriser notre énergie vitale pour qu’elle soit au service de notre véritable bonheur et au service des autres.

Aimer comme Dieu aime
Une autre difficulté que nous pouvons éprouver pour rentrer dans cette compréhension du sens de notre vie, vient du fait que nous avons tendance à imaginer qu’il nous faut faire des choses pour mériter une récompense ou pour éviter une punition. Alors que la véritable conversion consiste à lâcher prise, à nous accepter faibles et limités mais aimés, avec tout ce qui constitue notre humanité. Ce qui fait le plus obstacle à l’action de Dieu dans notre vie, ce sont moins nos insuffisances que nos suffisances. Car lorsque le croyant se reconnait pêcheur, alors il se présente sous le regard de Dieu avec la véritable humilité de celui qui sait qu’il a besoin de l’amour et du pardon de son créateur. Le prototype du véritable disciple du Christ, ce n’est pas l’homme parfait, c’est celui qui s’accepte comme un pêcheur pardonné. Ayant expérimenté l’amour et le pardon de Dieu, le croyant peut annoncer cette Bonne Nouvelle à l’humanité. Le chrétien qui a compris en quoi consistait la mission que Dieu lui confie est ainsi prémuni contre le danger qu’il pourrait y avoir à ce qu’il se considère comme supérieur aux autres et autorisé à les juger et à les condamner. La mission du chrétien, c’est d’aimer comme Dieu aime… Tout un programme !

Olivier

2024-08-25T09:50:01+02:00

Camp Été 2024 > les Benjamins

Les Benjamins à Larche

Chers Benjamins, c’est avec cette veillée que s’achève notre année.
Que de souvenirs et de rires, merci pour tous ces délires.
Des chants de l’OM qui nous rappelle la ville qu’on aime.
Jusqu’à « bigoudi bigouda caramel au chocolat », en passant par « l’éléphant qui se brossait les dents ».
Les pâtes carbonara ont marqué nos estomacs, comme les croissants, bande de gros gourmands.
Sans oublier vos colis que vous avez tous engloutis.
La brigade des émotions vous aura fait faire plein de missions.
Bienveillance, Fraternité, Respect, et bien sûr le Pardon à ne pas oublier.
Joie, Colère, Tristesse, Peur, Surprise et Dégoût vous remercient beaucoup.
La musique a rythmé nos camps, des rassemblements aux carnets de chants.
Bravo pour les randos !
Même si vous avez râlé, vous vous êtes surpassés.
Surtout ne pas oublier que vers la droite vous ne devez sauter pour ne pas finir pixellisé.
Même si Animal crossing, Fortnite, Pokémon, et Mario c’est bien rigolo.
Vous pourriez rester coincés dans ces jeux vidéos.
Cette année fut une fête avec vous les pipelettes.
C’est avec des souvenirs pleins la tête qu’on quitte Barcelonette.
Merci à : Sarah, Pauline, Lynn Amalbart, Simon, Agathe, Sasha Bazile, Mathis, Pénélope, Camille Boucharlat, Camille, Léonie, Rose, Yann, Quentin, Lara, Lubin, Félix, Louca, Lou, Oscar, Sasha Hueso Fabbri, Inès, louise, Elsa, Ilies, Line Lamourelle, Jules, Antonella, Louma, Capucine, Gabrielle, Louna, Timéo, Sophie, Lina, Milo, Manon, Salomé, Ulysse, Madeleine, Laszlo, Paul.
Un grand merci à Monique, Mitch, Corinne, Olivier et Clémence qui ont géré l’intendance.
Un gros gâté de vos animateurs dévoués.

L’équipe des animateurs BJ

2024-08-25T08:11:23+02:00

L’Évangile du mois de septembre 2024

Nous entendrons dimanche 22 septembre cet Évangile qui évoque l’enfance et le service.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

Le contexte
Nous sommes en route vers Jérusalem. Jésus, pour la deuxième fois, annonce qu’il va mourir et ressusciter. On voit ainsi un décalage évident entre les paroles de Jésus et la réaction de ses disciples. Pauvre Église, a-t-on envie de dire ! Elle a bien mal commencé…

Qui était le plus grand ?
Alors Jésus répond, et cela vaut pour nous aujourd’hui : « Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. » Autrement dit, si tu veux être le premier, tu dois te mettre au bout de la queue, être le dernier, et servir. À travers cette phrase lapidaire, le Seigneur inaugure un bouleversement : il renverse les critères qui définissent ce qui compte véritablement. La valeur d’une personne ne dépend plus du rôle qu’elle occupe, du succès qu’elle a, du travail qu’elle exerce, de son compte en banque ; la grandeur et la réussite, aux yeux de Dieu, ont une mesure différente : elles se mesurent sur le service. Pas sur ce que l’on a, mais sur ce que l’on donne. C’est cela qui nous définit vraiment. Au fond, tu veux être important ? Rends service. Voilà le chemin.

À propos du mot « service »
Ce mot apparaît un peu pâle, abîmé par l’usure. Mais dans l’Évangile, il a une signification précise et concrète. Servir n’est pas une expression de courtoisie, c’est faire comme Jésus qui, résumant sa vie en quelques mots, a dit être venu « pour être servi, mais pour servir ». Donc, si nous voulons suivre Jésus, nous devons parcourir la voie que Lui-même a tracée, la voie du service. Notre fidélité au Seigneur dépend de notre disponibilité à servir. Et cela, nous le savons, coûte, parce que « cela a le goût de la croix ». Servir, c’est aider, c’est une manière d’aimer et cela demande des efforts. Mais, au fur et à mesure qu’augmentent le soin et la disponibilité à l’égard des autres, nous devenons plus libres à l’intérieur, plus semblables à Jésus. Plus nous servons, plus nous ressentons la présence de Dieu en nous. En particulier, quand nous servons celui qui n’a rien à nous rendre en retour. En embrassant leurs difficultés et les besoins des plus pauvres, nous découvrons que nous sommes à notre tour aimés et embrassés par Dieu.

La parole et le geste
Jésus, pour illustrer cela, après avoir parlé du primat du service, accomplit un geste. Nous avons vu que les gestes de Jésus sont plus forts que les mots qu’il utilise. Et quel est le geste ? Il prend un enfant et le place au milieu des disciples, au centre, au lieu le plus visible. L’enfant, dans l’Évangile, ne symbolise pas tant l’innocence que la petitesse, pas tant la sagesse que la confiance. Parce que les petits, comme les enfants, dépendent des autres, des grands, ils ont besoin de recevoir. Jésus embrasse cet enfant et dit que celui qui accueille un petit, un enfant, l’accueille. Ce sont à eux que doit s’adresser notre sollicitude : ceux qui ont besoin de recevoir et qui n’ont rien à donner en retour. En accueillant ceux qui sont en marge, délaissés, nous accueillons Jésus parce qu’Il est là. Et dans un petit, dans un pauvre que nous servons, nous recevons également la tendre étreinte de Dieu.

Pour actualiser
Posons-nous quelques questions : moi, qui suis disciple de Jésus, est-ce que je m’intéresse aux petits ou aux puissants ? Ou, comme les disciples ce jour-là, est-ce que je recherche les gratifications personnelles ? Est-ce que je perçois la vie comme une compétition pour me faire une place au détriment des autres ou bien est ce que je crois qu’être le premier signifie servir ?

Pas simple…
Et, concrètement, est-ce que je consacre du temps à des « petits », à une personne qui n’a pas les moyens de donner quelque chose en retour ?

Didier Rocca

PS. Cette réflexion est largement tirée d’une catéchèse du pape François prononcée en septembre 2021

2024-08-25T10:07:14+02:00

Camp Été 2024 > les Jeunes Cadets

Les Jeunes Cadets à Larche

Nous voici au terme de notre incroyable aventure, arrivant au col de Larche, où se niche le camping des Marmottes. Ce lieu porte bien son nom : les marmottes étaient au rendez-vous, gambadant joyeusement autour de nous. Ici, nous nous sommes immergés dans les splendeurs naturelles des reliefs et des rivières, offrant des moments de pur divertissement. Notre escale nous a également permis de découvrir le fort de Saint-Ours, un site chargé d’histoire captivante.
Notre périple nous a ensuite menés à la Maison de Larche. C’est là que nous avons retrouvé Shrek une dernière fois, entouré de Vaïana et de ses amis. Ensemble, nous avons exploré la batterie de Tournoux, un autre trésor historique. Nous avons ensuite profité du plan d’eau de Jausiers, où nous nous sommes baignés et amusés lors d’un laser-game palpitant. Pour couronner le tout, une marche inoubliable dans le vallon du Lauzanier nous a permis d’admirer la faune et la flore locales de près.
Pour conclure ce voyage mémorable, nous avons posé nos valises au camping Rioclar, près de Barcelonnette. Là, nous avons savouré la piscine et les installations sportives. Mais l’aventure ne s’arrêtait pas là : nous avons dévalé les pistes en luge d’été et avons découvert l’accrobranche de nuit.
Voilà la fin de notre aventure et de cette année pleine de plaisirs et de bonheur. Je vous souhaite à tous de continuer à vous épanouir afin que lors des prochains camps vous profitiez autant, voir plus, que lors de celui-ci.
Merci à vous pour ces moments magiques, de la part de l’équipe des Jeunes Cadets.

Niels

2024-08-25T08:14:14+02:00

Camp Été 2024 > les Cadets

Les Cadets autour du lac de Ste-Croix

Samedi 6 juillet, début des vacances, départ 8 h. On peut vous dire que pour des KD’s ça fait mal de se réveiller si tôt. C’est encore à moitié endormis, et sous une pluie fine, que nous sommes partis pour les Gorges du Verdon ! Sommeil salvateur dans les minibus pour presque tous, sans abuser. Enfin arrivés, et à peine le fourgon déchargé, le pique-nique commence (même si l’on a décalé les valises 3 fois, on l’avoue). Partage convivial du pique-nique, bien que les bonbons soient convoités. Première installation des tentes, qui permettra aux prochaines d’être rapides. Bien que, malheureusement, vous le lirez bientôt, nous avons eu quelques aventures.
Les cinq premiers jours dans ce camping s’enchaînent bien, avec le lac et la vase où l’on dirait qu’ont va chopper la tourista, la vase qui, pour certains, sert de masque, pour d’autres, d’arme d’attaque (ou encore qui ouvre le front…). Mais aussi, la piscine, les jeux où ils se sont retrouvés enfants avec des photos de leur jeunesse, lorsqu’ils ont rencontré Christinata et Christophe et qu’ils ont su être de bien belles voitures, ou encore le super pédalo en plein cagnard, avec la « queue-leuleu » des pédalos. Mais aussi la dernière journée à thème avec le petit prince de la street : nous avons abordé ensemble l’amour, la mort, l’amitié cette année, en la clôturant par l’humilité, en passant par des rires, mais aussi des pleurs, et de beaux moments de réflexions qui, nous l’espérons, aurons fait grandir les Cadets et les aurons aidés à voir les choses d’une autre manière.
C’est plutôt motivés que les KD’s changent de camping : il a tout pour plaire mais surtout : les sanitaires à deux pas. Malheureusement l’utopie ne dure pas et les KD’s mettent 5 vraies longues heures à se débattre avec le montage des tentes, le sol était bien trop « caillouteux ». C’est finalement avec des buissons et de grosses pierres que la plupart des tentes furent installées. Comme si ce n’était pas assez drôle, le jour suivant, gros orages. Tentes pleines d’eau (heureusement jeunesse et sport ne vient pas le lendemain comme l’année passée…), et KD’s qui sortent de la douche plus secs qu’à leur entrée. Bien sûr, après la longue installation, nous avions une activité nocturne : l’Observatoire… Personne n’a tenu le coup, et beaucoup se sont endormis (même des animateurs, et même debout…). Nous découvrons un lac sans vase, mais plein de cailloux pointus, il faut choisir. Les KD’s sautent des rochers, tout va bien. C’est aussi là que nous découvrons que 100 % des Cadets avaient leur brevet, bravo à vous ! « Petite » rando au rendez-vous, avec au sommet les chèvres qui veulent manger leur pic-nique mais tranquille, Marc, le roi des chèvres, nous sauve la mise : on apprend qu’il faut les applaudir pour les chasser, évidemment ça part en concert d’applaudissements… Pour se reposer, petite veillée « contes qui font peur ». On se rappellera aussi de l’accueil chaleureux (ou pas) des gens. Veillée tribunal aussi, bien respectée le lendemain comme toujours.
Le lendemain justement, c’est le départ pour le troisième camping ! Quelle bonne idée a eu un Cadet de dire à tout le monde que c’était un 5 étoiles… En fait, dans ce petit camping rustique, surprise : un autre groupe de 40 était aussi installé sur notre campement, et il n’y avait que 4 douches pour tout ce monde ! Un vrai délice, on vous le dit. OM contre Lille. Donc douche au jet d’eau oblige, bon souvenir ! Puis soirée film avec « La planète des singes » et dodo à la belle étoile ! Le lendemain, c’est décidé, on retourne au premier camping, qui nous accepte volontiers… Ouf ! On s’installe, comme à la maison, on met pleins d’hamacs et les KD’s s’amusent avec la slaque-line. Bataille de pommes de pins au rendez-vous, journée à thème des lapins crétins avec une malade de crève et une béquillarde, mais on s’adapte à tout ! On se rappellera de l’électricité et du wifi dans les paroles saintes, mais aussi de notre vieil ami qui a bien voulu faire le signe du J, et bien sûr de des supers bouquets de fleurs des Cadets pour notre admirable Véro. Leurs têtes décorées en licorne resteront dans nos cœur. On aussi fait de drôles de rencontres dans les jeux préparés par les jeunes, avec Bob l’éponge et ses amis qui avaient perdus la mer, les Totaly spies trop vieilles qui cherchent la relève, ou les survivants d’après l’apocalypse. Petit accrobranche sympathique, surtout parce que y’avait le saut dans le vide, et qu’on était plutôt libres. Mais aussi le canoë avec la course avec les touristes, et les sauts depuis les rochers ! Belle dernière veillée où certains ont dansé et se sont déhanchés comme jamais, avec bonbons et boissons au rendez-vous, et des jeux de cartes pour d’autres.
On vous remercie pour ce camp les Cadets ! Et merci pour cette année ! Merci pour vos rires, vos délires, et vos réflexions qui sont souvent très intéressantes. Vous êtes, pour la plupart d’entre vous, le groupe qu’on a toujours suivi, on vous aime !

Les animateurs KD’s

2024-08-25T08:15:59+02:00

Camp Été 2024 > les Grands Cadets

Les Grands Cadets dans les Pyrénées et en Espagne

Nous allons commencer ce récit par un long voyage : afin de vivre cette expérience, les GKD’s ont du se rendre en dans les Pyrénées et en Espagne. Après avoir fait un voyage transpirant, long et soporifique nous étions enfin arrivés à destination.
Dans le premier camping, un cadre idyllique où se rencontrent calme, nature et agitation. Vous allez sûrement nous demander pourquoi ? Les choses ce sont enchaînées très vite. 2e jour : rafting. Ils ne se sont pas noyés et tant mieux, 3e jour : Rick et Morty sont arrivés par accident dans notre monde à cause de leur pistolet qui était défectueux. Les GKD’s les ont aidés à trouvé la cause de ce dysfonctionnement et ils ont réussi à démasquer l’imposteur à l’origine de ce sabotage, qui n’était autre que Summer, la sœur de Morty ! Le lendemain soir, les GKD’s ont pu participer à la fête du village au lac de Puivert, où ils ont admiré le feu d’artifice et dansé.
Le cinquième jour, les Grands Cadets ont dû faire un long voyage de huit heures pour arriver en Espagne à Valence dans un camping très sablonneux. Le lendemain, 19 juillet, les grands cadets ont visité la ville de Valence où ils ont pu apprécier le contraste entre le centre historique, ayant une architecture ancienne, et la modernité de l’autre côté de la ville. Nous faisons un bond dans le temps comme Rick et Morty pour arriver le 22 juillet ou les grands cadets ont visité le musée des Art et des Sciences, le musée océanographique, les requins, les méduses, les crocodiles et les dauphins ont été mis à l’honneur, et en particulier ces derniers lors de leur spectacles. Ils ont aussi pu participer à une projection 3D sur un grand écran au plafond. Cette journée fut une expérience très enrichissante pour eux.
Le 24 juillet, les Grands Cadets ont fait le plein de sensations fortes, notamment grâce au Shambala, DragonKan, et l’ascenseur ! Mais le plus impressionnant fut l’attraction Ferrari avec un pic de vitesse à 150 km en 5 secondes; et ils ont fini cette journée en beauté avec le spectacle de Port-Aventura.
Deux jours plus tard les GKD’s ont visité Barcelone en dégustant un pique-nique dans le Parc Güel, ils ont visité le banc mythique qui s’y trouve, vu la Sagrada Familia qui n’a jamais cessé d’être en construction. Après tout ça, ils ont pu faire un petit tour sur la Ramblas de Barcelone, où ils ont fait leurs petites emplettes.
Après cette journée, les Grands Cadets ont eu le droit à une journée de repos pour se préparer au lendemain où ils devront faire une marche pour monter jusqu’au refuge des Cortalets, au pied du pic du Canigou. Ils ont fait une belle marche dans la forêt, sous l’ombre naturelle, des arbres et la fraîcheur de la petite rivière qui passait. Après quatre heures de montée, les Grands cadets sont arrivés à leur but, le refuge, où ils ont été accueillis par un troupeau de vaches et une vue imprenable sur le mont Canigou. Le lendemain, réveil à l’aube pour les grands cadets afin d’arriver à 9 h au pic du Canigou à 2785 mètres d’altitude ! Ils ont eu le privilège d’admirer les montagnes au long avec cette vue imprenable sur les Pyrénées.
Après ces deux jours de marche, arrive la fin du camp, le moment le plus dur où il faut dire au revoir à ses amis GKD’s et ses animateurs qui quittent le groupe Grand Cadet pour poursuivre leur chemin.
Nous sommes fièrs d’offrir 7 nouveaux animateurs à l’Œuvre, pour qui de belles années s’annoncent !
Les animateurs, Antoni, Noah et Violette remercient chacun des GKD’s pour ce camp exceptionnel, beau et riche en émotions et en aventure !

Antoni, Noah et Violette

2024-08-25T08:18:32+02:00

Camp Printemps 2024 > les Benjamins

Les Benjamins à Carabelle

Il était une fois, au fond d’une impasse du village de Beaumont-de-Pertuis, une belle maison nommée Carabelle, connue pour sa magie et sa part de mystère. Une bande de 34 enfants, que l’on appelait « Benjamins », et leurs animateurs, entreprirent de visiter cette maison et de relever tous ses défis. Dès le premier soir, ils devinrent des guerrières kyoshi en formation et effectuèrent leur première mission pour tenter d’entrer en alternance. On appela cela la guerre des éventails !
Le lendemain, ils participèrent à Koh Lanta, pour redonner de la visibilité à l’émission, avant d’aider deux capitaines de bateau à se départager le contrôle de la mer de Carabelle. Ce fut une bataille navale grandeur nature avec des bombes à eau. Finalement, deux danseuses hawaïennes apprirent aux Benjamins à danser et repérer le rythme pour parvenir à danser aussi bien qu’elles.
Après une longue nuit de sommeil, les Émotions : Joie, Tristesse, Surprise, Colère, Peur et Dégoût, demandèrent de l’aide aux Benjamins. Ils avaient pour mission de résoudre le mystère autour de l’origine de Pâques qui divise depuis toujours les lapins et les poules de Pâques. Les Benjamins participèrent à une chasse aux œufs pas comme les autres qui les amena à la conclusion suivante « les lapins ne pondent pas d’œufs ». Cependant, cette révélation entraîna une explosion d’émotions et de couleurs sans merci qui les marquèrent pour toujours et montra l’importance du pardon. Cette querelle se conclut par un compromis : lapins et poules étaient tous à l’origine de Pâques à leur manière. Cela donna lieu à un tas de contes qui bercèrent la nuit des Benjamins.
Un conte devint réalité le jour d’après, celui des « cigognes porteuses de bébés ». En effet, les cigognes Melody et Marcel demandèrent aux 34 aventuriers de les remplacer pour les livraisons de bébés aux familles avant qu’elles ne prennent leur retraite. Puis, les super nullos accueillirent nos chers Benjamins pour les aider à mettre en avant leur côté le plus nul afin de devenir les plus forts des nuls. Vous les aviez d’ailleurs sûrement vus à la télévision sur Carabelle TV, les Benjamins avaient découvert les derniers mystères de la maison sur le plateau de TPM-BJ (« Touche Pas à Mon BenJamin ») en participant à un tas d’épreuves différentes qui déclenchèrent l’amusement général en ce dernier soir de collectivité.
C’est ainsi que durant cette grande aventure, au cours de laquelle les Benjamins avaient affronté le froid, avaient fait preuve d’esprit de compétition, de bienveillance et d’esprit d’équipe, ils purent affronter toutes les épreuves lancées par cette belle et mystérieuse maison Carabelle. Cette dernière leur apprit de nombreuses valeurs et leur permit de bien rigoler et de se créer de nombreux souvenirs. Les Benjamins ainsi que leurs animateurs se promirent de revenir un jour pour revivre ces moments inoubliables. Ils rentrèrent heureux et eurent beaucoup d’amis.

Matilde

2024-05-20T21:18:23+02:00