Textes Prières

Chacun notre place

En ce, monde, Seigneur,
nous avons chacun notre place.
Entraîneur prévoyant, depuis toujours tu nous la destinais.
Tu as besoin de nous ici, nos frères ont besoin de nous
et nous avons besoin de tous.
Ce n’est pas le poste que j’occupe, Seigneur, qui est important,
mais la perfection et l’intensité de ma présence.
Qu’importe que je sois avant ou arrière,
si je suis au maximum ce que je dois être.
*
Voici, Seigneur, ma journée devant moi.
Ne me suis-je pas réfugié sur la touche,
critiquant les efforts des autres,
les deux mains dans les poches ?
Ai-je bien tenu ma place,
et quand tu regardais notre terrain, m’y as-tu rencontré ?
Ai-je bien reçu la passe de mon voisin
et celle de l‘autre, tout au bout de la pelouse ?
Ai-je bien servi mes équipiers sans jouer trop personnel
pour me mettre en valeur ?
Ai-je construit le jeu pour que la victoire soit obtenue
et que tous y contribuent ?
Ai-je lutté jusqu’au bout
malgré les échecs, les coups et les blessures ?
N’ai-je pas été troublé par les manifestations des équipiers et des spectateurs,
découragé par leur incompréhension et leurs reproches,
enorgueilli par leurs applaudissements ?
Ai-je pensé à la partie,
n’oubliant pas qu’aux yeux de Dieu ce jeu des hommes
est le plus religieux des offices ?

Père Michel Quoist

2022-01-15T11:02:09+01:00

Un rêve pour l’humanité

Je fais le rêve
que les hommes, un jour, se lèveront et comprendront enfin qu’ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.
Je fais encore le rêve qu’un jour, chaque noir de ce pays, chaque homme de couleur dans le monde entier, seront jugés sur leur valeur personnelle plutôt que sur la couleur de leur peau.
Je fais encore le rêve que la fraternité sera un jour un peu plus que quelques mots à la fin d’une prière, qu’elle sera bien au contraire le premier sujet à traiter dans chaque ordre du jour législatif.
Je fais encore le rêve qu’un jour la guerre prendra fin, que les hommes transformeront leurs épées en socs de charrue et leurs poignards en ébranchoirs, que les nations ne se lèveront plus les unes contre les autres et qu’elles n’envisageront plus jamais la guerre.
Je fais encore le rêve que nous serons capables de repousser au loin les tentations du désespoir et de jeter une nouvelle lumière sur les ténèbres du pessimisme.
Où, nous serons capables de hâter le jour où la paix régnera sur terre et la bonne volonté envers les hommes.
Ce sera un jour merveilleux, les étoiles du matin chanteront ensemble, et les Fils de Dieu pousseront des cris de joie.

Martin Luther King

2022-01-15T11:01:27+01:00

Un Dieu fou !

Toi, notre Dieu, tu es un Dieu fou
J’aime bien ça.

Ça veut peut-être dire que tu as pris des risques.
Des fois je me dis que si tu étais un vrai Dieu,
Tu n’aurais pas dû laisser mourir ton fils, comme ça sur une croix.
D’autrse fois, je pense le contraire.

Aimer comme ça, aimer à ce point…
Tu es fou, toi, Dieu.
Et ça m’aide à être un peu fou
Avec les copains…
Fou ?

Oui.
Parce que même si les temps sont durs,
Ça ne nous empêche pas de faire la fête…
Ah, c’est beau quand il y a du soleil
Sur le visage de chacun.
Est-ce que c’est fou
Que de vouloir le bonheur de tous ?

Dieu fou, réveille-moi.
Rends-moi fou de mes copains,
Fou de la vie,
Fou de moi,
Et de Toi aussi.

Cri de prière d’un jeune travailleur

2022-01-15T11:00:46+01:00

Vis le jour d’aujourd’hui

Vis le jour d’aujourd’hui,
Dieu te le donne, il est à toi,
vis-le en lui.
Le jour de demain est à Dieu,
Il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain
le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu : remets-le lui.
Le moment présent
est une frêle passerelle :
si tu le charges de regrets d’hier,
de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui
en communion avec Lui ;
Et s’il y a lieu de t’inquiéter
pour un être bien-aimé,
regarde le dans la lumière du Christ ressuscité.

Prière trouvée sur une petite sœur du Sacré-Cœur
 tuée en Algérie le 10 novembre 1995.

2022-12-10T16:58:02+01:00

La Vie

La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire là.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.

Mère Térésa

2022-01-15T10:58:34+01:00

Prière de saint François d’Assise

Seigneur, fais de moi un instrument de ta Paix !
Là où il y a de la haine que je mette l’Amour.
Là où il y a l’offense que je mette le Pardon.
Là où il y a la discorde que je mette l’Union.
Là où il y a l’erreur que je mette la Vérité.
Là où il y a le doute que je mette la Foi.
Là où il y a le désespoir que je mette l’Espérance.
Là où il y a les ténèbres que je mette ta Lumière.
Là où il y a la tristesse que je mette la Joie.
Ô maître, que je ne cherche pas tant
À être consolé qu’à consoler.
À être compris qu’à comprendre.
À être aimé qu’à aimer.

Car :
C’est en donnant qu’on reçoit.
C’est en s’oubliant qu’on trouve.
C’est en pardonnant qu’on est pardonné.
C’est en mourant qu’on ressuscite à la vie éternelle.

Saint François

2022-01-15T10:58:49+01:00

Pour parler de la résurrection…

Au fond d’un vieux marécage vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nulle du groupe ne revenait après avoir rampé le long des tiges des roseaux jusqu’à la surface de l’eau. Elles se promirent les unes aux autres que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé.
Bientôt l’une d’entre elles se sentit poussée d’une façon irrésistible à gagner la surface ; elle se reposa au sommet d’un roseau et subit une magnifique transformation qui fit d’elle une libellule avec de fort jolies ailes. Elle essaya en vain de tenir sa promesse. Volant d’un bout à l’autre du marais, elle voyait bien ses amies en dessous… Alors elle comprit que même si elles avaient pu la voir elles n’auraient pas reconnu comme une des leurs une créature si merveilleuse…
On trouve une comparaison semblable intitulée « Le colloque des chrysalides » :
Imaginons qu’un rassemblement de chrysalides dans leurs cocons se réunissent pour discuter de leur avenir proche. Laquelle de ces chrysalides oserait prophétiser l’ivresse du vol et la magnificence des couleurs du papillon qu’elles vont devenir ?
Et une autre image nous est suggérée par saint Paul :
Imaginons un fœtus humain à quelques jours de sa naissance. Donnons-lui l’intelligence et la parole et dialoguons avec lui. Il nous dira qu’il va très bien, que la nourriture est assurée, que le climat est agréable, qu’il se sent grandir, qu’il ne connaît pas de conflit.
Prenant alors un air très assuré, nous lui disons qu’il est fait pour un autre destin. À partir de ce qu’il est déjà, de ce qu’il a : poumon, odorat, oreilles, yeux, sexe, membres, etc., nous lui décrivons la vie, l’amour, la beauté, les parfums et les musiques, le soleil et la mer… Il nous écoute et demande : « que faut-il faire pour accéder à tout cela ? » Nous répondons d’un air très détaché : « très simple… Tu sors, on coupe et voilà, tu vis ».
En fait nous demandons au fœtus de mourir à tout ce qui fait sa condition, de s’arracher à toutes ses certitudes. Si le choix était laissé aux fœtus, bien peu, probablement, oseraient courir l’aventure de la naissance, dont chacun sait qu’elle fut pour chacun d’entre nous le premier traumatisme.
Nous sommes souvent comme ce laboureur qui, sous le ciel bas de l’hiver, rêve devant son champ qui n’est apparemment que neige, mort et silence sous le cri des corbeaux. Mais ce paysan, au fond de son cœur, sait que la moisson viendra et que « les fruits passeront la promesse des fleurs ».

Une parabole imaginée par Walter Dudley Cavert, professeur, pasteur et écrivain

2022-01-15T10:56:58+01:00

Le sacrement de reconciliation

– Quand tu vas te confesser, tu penses d’abord : 
 »qu’est-ce que je vais lui dire? »
puis : « qu’est-ce qu’il va penser? »
enfin : « qu’est-ce qu’il va me dire? »
pense donc d’abord : « qui vais-je rencontrer? »
« qu’est-ce que je vais recevoir? »
– Tu attaches beaucoup trop d’importance à tes péchés, et pas assez à l’Amour Rédempteur que tu vas recevoir.
– Si Jésus Christ est venu sur terre, s’Il a souffert, s’Il est mort et ressuscité, c’est essentiellement pour vaincre le péché. Te confesser, c’est recevoir le Sacrement de Pénitence et le recevoir, c’est rencontrer Jésus Christ et t’unir à Lui dans le mystère de Sa mort et de Sa résurrection.
– Par le péché originel, les hommes se sont séparés de Dieu, et séparés les uns des autres. Par le baptême, ils choisissent de s’unir à Jésus sauveur et, en Lui, redeviennent fils du Père et frères les uns des autres.
– A chaque fois que tu reçois le Sacrement de Réconciliation, tu choisis à nouveau Jésus en te « retrempant » dans ton baptême, renouant ainsi, ou renforçant les liens rompus ou distendus avec ton Père, avec tes frères.
– Pour te lever chaque jour, il faut renouveler ton effort.
Pour travailler, il te faut chaque jour reprendre ton outil.
Pour aimer, il faut chaque jour te renoncer.
Ton refus du péché et ton attachement à Jésus Christ ne sont pas, hélas, définitifs. Par le Sacrement de Réconciliation, il te faut souvent retourner aux sources de ton baptême, pour renouveler ton choix.
– Pourquoi me confesser, je recommencerai! C’est justement pour cela qu’il faut te confesser, car recevoir le Sacrement de Réconciliation, c’est accueillir toute la force triomphale de la Résurrection.
Mais je la gâcherai! Non, car si tu tombes a nouveau, au moins, tu tomberas en montant.
– Par la mort de Jésus-Christ, le pardon de tes péchés est acquis. Ainsi tu n’as pas à le conquérir, mais à le recevoir librement.
– Le père du prodigue attendait son fils pour lui donner son pardon. Encore fallait-il que le fils revînt. Dieu a besoin de toi pour introduire le salut en ton coeur et dans le monde.
– Chacun reçoit d’amour ce que son cœur peut contenir,
Chacun reçoit de grâce ce que son âme peut porter.
A tous est offert le même Salut infini, mais pour chacun à la mesure de son ouverture à ce Salut.
– Plus tu te connaîtras pécheur, plus tu souffriras de tes manques d’amour,
Plus tu auras faim de pardon, plus tu recevras de Salut.
– Comment veux-tu chercher une autre solution a ton problème de mathématique si d’abord tu n’as pas constaté que tu avais fait une erreur? Comment veux-tu te convertir si tu n’as pas découvert que tu t’es trompé de route?
– Sur la Croix, Jésus Christ a déjà pris tous tes péchés; Mais parce que tu es libre, aujourd’hui tu dois les lui donner librement.
– Tes péchés doivent passer devant les yeux de ta conscience, ils doivent être reconnus, acceptés, pour être authentiquement donnés au Christ Sauveur. La confession est un mystérieux échange. Tu donnes tous tes péchés à Jésus Christ; Il te donne toute sa Rédemption.
– Si tu ne vérifies tes comptes que tous les ans, tu auras bien du mal à retrouver tes erreurs. Si tu examines ta conscience une seule fois par an, tu ne découvriras pas toutes tes fautes.
– Parce qu’elles manquent de délicatesse, certaines personnes font de la peine aux autres sans même s’en apercevoir. Si tu ne vois pas tes fautes, c’est que tu ne fais pas assez attention, mais surtout, c’est que ton amour n’est pas assez profond et pénétrant.
– Si tu veux faire un bon examen de conscience, il faut te mettre d’abord en présence de Dieu, ensuite en présence de toi. La laideur du péché se mesure en face de Dieu, et non en face de toi.
– Tu remarques ce que tu as fait de mal, recherche aussi ce que tu n’as pas fait de bien.
Plus tu aimeras, plus tu découvriras tes manques d’amour.
– Ton retour ne peut pas être démarche secrète, dans le fond de ton coeur, mais rentrée publique dans l’Église. Tu ne te confesses pas à Dieu seul, mais « à la bienheureuse Vierge Marie, à tous les Saints et à vous, mon Père », le prêtre qui est ministre de Jésus Christ et témoin de la Communauté.
– Refuseras-tu le trésor parce que la main qui te le tend te déplaît? Qu’importe le visage du prêtre, il tient entre ses mains la mort et la résurrection du Christ.
– Tu as le droit de choisir ton confesseur; tu n’as pas le droit de fuir la confession parce que le prêtre t’intimide ou te déplaît.
– Dans l’Eglise, le bien ou le mal, au coeur de l’un de ses membres, se répercute dans tout le corps. En recevant le Sacrement de Réconciliation, tu offres à tous tes frères un regain de pureté et d’amour.
– Ceux qui sont immédiatement et providentiellement autour de toi bénéficient les premiers du Sacrement que tu reçois. Tu leur transmets le Christ Rédempteur.
– Plus tu seras uni à ton milieu par l’attention, la connaissance et l’amour, plus tu pourras, par le Sacrement de Réconciliation, porter au Christ les péchés de ce milieu, et plus tu pourras porter à ton milieu la Rédemption du Christ.
– Si tu te confesses sans lutter contre le péché en toi et dans le monde, tu ne vaincras pas le mal. Si tu luttes contre le mal en toi et dans le monde sans te confesser, tu ne triompheras pas. Il te faut accueillir le Vainqueur du Mal, Jésus Christ, par le Sacrement de Réconciliation.-

Michel QUOIST

2022-01-15T10:55:45+01:00

L’enfer

Un visiteur arrive en enfer ; il aperçoit une table abondamment chargée de mets délicieux mais paradoxalement entourée de convives affamés et décharnés.
Il s’étonne. « Ils n’ont pas d’articulation au coude qui leur permettrait de porter cette nourriture jusqu’à leur bouche », lui explique-t-on.
Il se rend ensuite au paradis, où il découvre une table aussi bien pourvue, mais autour de laquelle les invités sont cette fois prospères et bien portants.
« Ils ont donc une articulation au coude qui fonctionne parfaitement ? », demande-t-il.
« Pas du tout. Ils ne peuvent pas d’avantage plier le bras mais ils se tendent la nourriture les uns aux autres », lui répond-on.

2022-01-15T10:54:59+01:00

Seigneur, quand je suis affamé

Seigneur, quand je suis affamé,
donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture.
Quand j’ai soif,
envoie-moi quelqu’un qui ait besoin d’eau
Quand j’ai froid,
envoie-moi quelqu’un à réchauffer.
Quand je suis blessé,
donne-moi quelqu’un à consoler.

Quand ma croix devient lourde,
donne-moi la croix d’un autre à partager.
Quand je suis pauvre,
conduis-moi à quelqu’un dans le besoin.

Quand je n’ai pas de temps,
donne-moi quelqu’un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié,
donne-moi quelqu’un dont j’aurai à faire l’éloge.

Quand je suis découragé,
envoie-moi quelqu’un à encourager.
Quand j’ai besoin de la compréhension des autres,
donne-moi quelqu’un qui ait besoin de la mienne.

Quand j’ai besoin qu’on prenne soin de moi,
envoie-moi quelqu’un dont j’aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu’à moi,
tourne mes pensées vers autrui.

Mère Térésa

2022-01-15T10:54:20+01:00