Olivier

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Édito décembre 2020 > Célébrer

L’année 2020 devait être marquée par les célébrations du bicentenaire de l’installation de l’Œuvre à la rue Saint-Savournin, c’était en 1820. La crise sanitaire a bouleversé ce programme et toutes les festivités ont été annulées au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans les restrictions et les confinements. C’est un paradoxe de parler de la notion de célébration dans ce contexte. Dans la liste des notions qui définissent la mission de l’Œuvre, cette dimension est essentielle et je l’avais gardée pour le dernier numéro de cette année toute spéciale afin de mettre en valeur son importance.

Rendre le Christ fréquentable

Ce mot, célébrer, a diverses significations. Dans cet édito je voudrais parler de la célébration au sens religieux du terme, bien que les autres définitions ne soient pas étrangères à ce que nous vivons à l’Œuvre. Quand nous disons que l’Œuvre est un lieu de célébration, c’est aussi avec le désir de rendre célèbre, c’est-à-dire fréquentable, le Christ et sa Bonne Nouvelle. Le message chrétien n’a pas pour vocation d’être restreint à la confidentialité de la sphère privée ni confiné dans les murs de nos maisons ; au contraire il doit être annoncé hors les murs, urbi et orbi, pour les chrétiens et pour tout le monde, car il concerne toute l’humanité et vise à changer notre manière de vivre en société. Une conception erronée de la laïcité voudrait qu’elle consiste à réduire l’impact des religions en les cantonnant à une histoire seulement individuelle, alors que la laïcité a pour objet au contraire d’assurer la bonne cohabitation de tous les principes de vie – religieux, philosophiques ou politiques – en leur assurant la liberté d’expression et en évitant toute main-mise de l’un sur les autres. Nous avons le droit de penser par nous-mêmes, nous pouvons avoir des points de vue différents et des orientations particulières, nous avons le devoir de donner le meilleur de nous-mêmes et de vouloir que la société fasse des choix qui nous semblent les plus judicieux, donc nous avons la responsabilité d’exprimer ce que nous pensons être le plus juste, le plus vrai. Pour ce qui est de la décision finale et des grandes orientations de nos sociétés, nous avons aussi le devoir de respecter la pluralité des opinions et nous devons faire confiance à l’intelligence humaine pour que les décisions qui concernent tout un pays soient prises démocratiquement en tenant compte des conseils que tous peuvent exprimer, les religions ayant leur voix particulière à donner dans cette dynamique.

Célébrer la messe

Pour ce qui est de la dimension religieuse de la notion de célébration, la vocation de l’Œuvre est d’accompagner les jeunes afin qu’ils découvrent la joie de célébrer le culte qui revient au Seigneur. Le sommet de cette célébration est vécu lors de la messe du dimanche, car elle récapitule ce qu’est la vie pour un chrétien : nous nous rassemblons, avec toutes nos différences qui sont des richesses à partager, nous faisons corps dans ce lieu que nous appelons Église et qui symbolise l’appartenance à un corps, à une communauté. Nous nous mettons à l’écoute de la Parole de Dieu, en découvrant qu’elle est une Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui. Nous répondons à l’invitation du Christ qui veut partager sa vie avec nous dans le repas eucharistique durant lequel nous communions à son corps, et nous comprenons que nous faisons partie à notre tour de ce corps. Nous sommes invités à sortir de l’église pour vivre cela concrètement tout le reste de la semaine, en mettant en pratique ce que nous avons vécu pendant cette célébration : à savoir l’amour reçu de Dieu que nous partageons avec les autres en les aimant comme Dieu les aime.

Toute notre vie est célébration

Si le sommet de la vie chrétienne est vécu lors de la messe du dimanche, la célébration de la Bonne Nouvelle chrétienne ne se réduit pas à cette pratique dominicale : elle est le tout de notre vie. Ce que nous vivons tout le reste de la semaine est une manière de célébrer le Seigneur. Par nos gestes, nos paroles, nos regards, nos engagements, nous célébrons dans le quotidien de nos vie l’engagement de Dieu dans le monde. Nous pouvons comprendre cela d’autant mieux en ces semaines de confinement durant lesquelles nous avons été privés de la célébration communautaire de la messe. Cela ne doit pas nous empêcher de vivre toute la semaine comme une manière de célébrer le véritable culte que nous estimons devoir rendre à Dieu : aimer notre prochain, détruire les barrières de la haine et de l’indifférence, combattre les injustices, vivre la solidarité et la fraternité, œuvrer pour la paix. Monsieur Allemand, l’exprimait avec des mots adaptés à la réalité de ce que les jeunes vivent dans nos maisons : jouer et prier sont les deux mouvements d’une même dynamique de célébration !

Olivier

2020-11-17T11:53:51+01:00

L’Évangile du mois de décembre 2020

Cet Évangile sera proclamé le dimanche 13 décembre, le troisième du temps de l’Avent.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean
Voici qu’il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ ». Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas ». « Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non ». Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : “Redressez le chemin du Seigneur”, comme a dit le prophète Isaïe ».
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale ».
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

Le contexte
Nous lisons aujourd’hui le début de l’Évangile de Jean. Dans ce prologue, il nous parle de Jean, pas l’évangéliste mais celui qui a baptisé Jésus, un de ses cousins. On le connaît mieux sous le nom de Jean-Baptiste. Pendant ce temps de l’Avent, ce personnage est important parce que sa mission durant sa vie a été de préparer la venue de Jésus. Si Marie l’a porté neuf mois en elle, Jean-Baptiste a parlé beaucoup du Messie pour permettre aux juifs qui l’écoutaient de bien le recevoir quand il se ferait connaître.

Que nous dit-on de Jean-Baptiste ?
C’est un « envoyé de Dieu », on peut dire aussi un prophète. Son prénom Jean signifie Dieu fait grâce.
L’évangéliste nous en parle comme d’un témoin. Il paiera de sa vie son zèle et son courage puisqu’il sera décapité par Hérode. Enfin, son rôle est de rendre témoignage à la Lumière c’est-à-dire au Christ. Autrement dit, il est un peu comme la lune qui reflète la lumière du soleil mais il ne dégage par lui-même aucune lumière.

En dialogue avec les prêtres et les lévites
Jean-Baptiste a un comportement et un discours différents des prêtres qui officient au Temple ; il est normal qu’il soit sollicité pour s’expliquer. Son style ressemble à celui d’Elie, fougueux, radical. Il se présente de façon un peu énigmatique comme « la voix qui crie dans le désert ». C’est une référence au livre d’Isaïe dans l’Ancien Testament. Que veut-il dire ? Ce n’est pas lui qui est important, c’est celui qu’il désigne. Il est comme un poteau indicateur qui indique la bonne route. On le consulte, certes, mais on prend la route, on ne s’y arrête pas. C’est la route qui est importante. Jean-Baptiste est la voix. Ailleurs, il se présente comme l’ami de l’époux. Toujours en relation avec Jésus, à sa juste place.
Baptême d’eau ?
Attention, le baptême proposé par Jean-Baptiste est un baptême de conversion, de purification. Il invite à un changement de vie, à un profond désir de réorienter sa vie pour suivre le chemin de Dieu. Le baptême chrétien englobe aussi cette réalité.

Pour actualiser…
La figure de Jean-Baptiste est un bon exemple de ce qu’est un missionnaire. Il ne se met pas en avant mais il honore le Christ, il est au service de Dieu. Jean-Joseph Allemand conseillait aux jeunes de l’Œuvre de ne vouloir compter pour rien. Manière de dire que si nous accomplissons des choses, si nous apportons nos compétences au service du Christ, au service de l’Œuvre, ce qui compte véritablement c’est que les jeunes soient mis en contact avec le Christ. S’ils nous oublient, ce n’est pas bien grave mais le plus important est que chaque jeune réalise combien il est aimé de Dieu. C’est cela être missionnaire à la manière de Jean-Baptiste ou de Jean-Joseph Allemand. Agir non pas d’abord pour se faire aimer mais pour que Dieu soit connu et aimé.

Didier Rocca

Le mot du jour : Jourdain

Le Jourdain est un fleuve du Moyen-Orient, qui a donné son nom à la Jordanie. Du mont Hermon au Nord à la mer Morte au Sud, le Jourdain s’écoule sur 360 km et sa vallée est la plus basse du monde puisqu’il rejoint la mer Morte à l’altitude de – 421 m sous le niveau des océans. Le peuple hébreu est arrivé en Terre Promise en traversant le Jourdain. Aujourd’hui, le Jourdain est une frontière entre Israël-Palestine et la Jordanie. C’est dans le Jourdain que Jean-Baptiste baptisait. Aujourd’hui, c’est la plus grande réserve d’eau douce dans la région..

2020-11-17T12:02:47+01:00

Camp d’automne 2020 > les Benjamins

Les Benjamins à Carabelle

Jour 1 : Les benjamins sont arrivés à Carabelle, sans encombre. Ils se sont installés dans la maison tranquillement. Ils ont ensuite fait un jeu commun avec les KD’s où ils ont rencontrés des couleurs, rougette, verdettes, orangette et bleuette qui cherchaient a se faire de nouveaux amis. Le soir les BJ’s ont fait la connaissance de la Belle et le Clochard qui en avait marre de manger des pâtes bolo ! Ils se sont ensuite endormis paisiblement.

Jour 2 : Deux sœurs siamoises cherchaient de nouveaux compagnons, elles les ont répartis en binômes pour qu’ils apprennent le plus possible de leur coéquipier. L’après-midi ils ont fait la rencontre d’un fermier qui se faisait voler de la nourriture par un mal autrui, finalement ils sont trouvé un compromis grâce a l’aide de nos petits. Le soir 2 pêcheurs, Piéro et Stéphane, qui sont venus chercher de l’aide pour attraper une baleine blanche, ils ont donc testé leurs nouveaux matelots. Apres cette virée en mer ils se sont coucher des étoiles pleins les yeux.

Jour 3 : Les BJ’s ont commencé la journée en rencontrant deux des Totally Spies, Alex et Clover. Elles leur ont alors donné des missions pour élire les nouveaux constructeurs de gadgets. Apres un repas bien mérité, ils ont aidé Scoody et Samy a jouer au enquêteurs, ces derniers sont repartis bien contents et les petits aussi ! Pour compléter cette journée, deux fous nous ont embarqué dans leur bataille aux sifflets dans l’asile de Carabelle. Malheureusement, l’orage a mis fin très rapidement à cette belle bataille. Les fous nous on alors raconté comment ils avaient perdu la tête. Apres une riche journée en émotions, nos petits benjamins sont allée se coucher pour pouvoir êtres en forme pour le lendemain

Jour 4 : Hier, Lili et Paulo ont présenté aux BJ’s leurs idoles du moment : Claude François, Barry Gibb, Jacky des Jackons 5, Björn et Agnetha de Abba. Les enfants les ont alors aider a les départager pour savoir qui est la meilleure star. Si l’équipe de Barry a gagné haut la main, ils ont tous pu défilé sur le grand tapis rouge de la cérémonie du Vinyle d’or. Enfin, après un bon burger, les Bj’s ont danser toute la nuit avec les stars du disco.

Jour 5 : Apres une bonne nuit de sommeil, les benjamins ont pris un bon petit déjeuner pour attaquer sur une bonne journée.

Par la suite les JKD sont arrivé à Carabelle. Apres manger tous les deux groupe mélangé ont fait la connaissance de quatre scientifique, Stephane, Cassandra, Benoi et Jaqui qui chercher un vaccin crontre le CRAVID-39 qui transformer ses victimes en zombies. Mais ils n’ont pas reussis a trouver le vaccin et les zombies ont pris le dessus sur la population de Carabelle. Les benjamins et les jeunes cadets ont pris un goûter bien mérité, les Benjamins ont pris la route en direction de Marseille qui a mis fin à ce camp incroyable.

Antoni et Clémentine

2020-11-08T11:15:27+01:00

Camp d’automne 2020 > les Jeunes Cadets

Les Jeunes Cadets à Carabelle

En ce moi d’octobre, 30 petits Jeunes Cadets sont partis ensemble pour de nouvelles aventures, muni de 8 animateurs pour les accompagner. La bonne humeur régnait dans la maison durant ces 5 jours pendant lesquels ils ont appris à se connaître les uns les autres. Les nombreuses aventures qu’ils ont vécu rythmaient leurs journées dans la joie de vivre. Ils rencontrèrent des scientifiques, des peintres, des lapins qui devaient fuir  les chasseurs,Patrick et Fatima les vendeurs d’IKEA, les marsupilamis et les siamoises. Ils ont aussi participé à une classe verte avec des élèves pas communs comme Kirikou le plus petit, Grue et son grand nez, professeur Xavier qui est en fauteuil roulant, Avrel le plus grand, Obelix le plus enrobé, Popaye le plus fort, et Axel et Andrea les jumeaux, qui leurs ont démontrer que « de la différence née la richesse » et qu’il ne fallait pas s’arrêter au physique mais qu’il fallait apprendre à le voir comme un avantage pour pouvoir en tirer partie. Grâces à toutes ces rencontres, ils ont appris à être solidaires les uns avec les autres, et à s’accepter malgré les physiques différents.

Cher JKD’s nous vous invitons à venir au prochain camp pour apprendre encore beaucoup de choses tout en s’amusant.

Jeanne Bossy et Carole Zeytoune

2020-11-08T11:29:58+01:00

Camp d’automne 2020 > les Cadets

Les Cadets à Carabelle

Dans les eaux de 14 heures, c’est le départ des KD’s pour Carabelle. Pleins d’énergie, voyage sans encombre et riche en musique. Une arrivée exaltante dans la nouvelle Carabelle (je vous rassure le soleil est resté). Pas de repos pour les Cadets qui, après avoir déchargé les valises enchaînèrent avec la mise en place des règles de vies en groupe. Requinqués après le repas, ils eurent la visite du drôle de professeur Douferchmiste et sa rocambolesque création : Bobby. Enfin, le repos est de mise mais le lendemain ils repartent de plus belle ! Dès le premier réveil à Carabelle, les KD’s ont à peine eu le temps de déjeuner que deux rappeurs américains testèrent leur potentiel de superstar. Rien de mieux qu’un repas concocté par Béa et Robert pour reprendre des forces ! Après le cassage de ventre, trois cuistots vinrent en quête de jeunes recrues. Dimanche oblige, c’était la messe pour les KD’s. Après le repas, les braqueurs de la casa de papel nous ont entraînés à démasquer leurs confrères. Une fois de plus, le soleil accompagne cette nouvelle journée, entamée par l’entrée en scène de deux vétérans agents secrets du sud de la france, agent Michel et agent Doumé, qui nous ont appris les rudiments de l’espionnage. Après le repas, Mikey etLili, humains arrivant des années 2080, nous ont préparés au futur dystopique qui nous attends. Après le goûter, douche et temps libre, où a lieu un mouvementé tournoi de volley. Un dénommé Pedro surgît dans notre demeure après le dîner, et nous a montré un avant goût de la guérilla. Après une nuit de sommeil, les Cadets sont réveillés distinctement par des assassins révolutionnaires et des templiers pratiquant l’oligarchie. Au cours de la journée, les équipes des assassins et des templiers n’ont cessé de s’affronter, jusqu’à ce que les templiers se résignent à abdiquer. Seulement, une liaison entre un assassin et un templier a chamboulé la cohabitation entre les anciens ennemis, et le sceptre marquant cette union fut volé. Tout est bien qui finit bien, la journée fut clôturée par une fête d’exception. Après une journée particulièrement éreintante, c’est le jour du départ. Valises fermées, chambres vides, les KD’s déjeunent paisiblement et passent au rangement/lavement de la maison, puis au bilan du camp. Maison comme neuve, nos cordons bleus Béa et Robert sont toujours là pour nous remplir la panse. Après le repas, les KD’s et BJ’s se sont réunis pour accueillir Bleuette, Rougette, Orangette et Verdette, qui cherchaient de la compagnie. Après le goûter c’est les souvenirs pleins la tête que les Cadets rentrent à Marseille laissant la place aux Benjamins.

Nayef

2020-11-08T11:24:10+01:00

Camp d’automne 2020 > les Grands Cadets

Les Grands Cadets à la Brégonnière

Bilan du camp de toussaint, 11 h 46 :

« Bon les gars il en faudrait deux ou trois pour faire le rétro »

*Trois mains se lèvent*

« Aller, c’est carré »

– Vendredi midi, les « Grands Cadets » débarquent dans une maison qu’ils ont prit pour Versailles, faut croire que l’interrupteur ne va que dans un sens pour eux. Après un voyage qui fait mal à l’arrière train, il entament donc ce camp à la maison de la Brégonnière, alias « le labyrinthe ». Le groupe prend vite ses marques et instaure son petit rituel : après une lutte acharnée pour savoir qui aurait les fauteuils, de caler devant le feu jusqu’à ne plus supporter la fumée dans la pièce. En prenant exemple sur les vieux qui faisaient leur rando le matin, ils ont su faire attention à leur ligne avec les jeux qu’ils avaient préparé et le sport dirigé par Stan et Maya au 5/7. Le dimanche, ils sont allé faire un petit coucou à Carabelle aux Benjamins et Jeunes Cadets et ont célébré la messe en leur compagnie. La joie et la bonne humeur ont rythmé le séjour malgré les nuages qui étaient au rendez vous. En tout cas, la bouffe était bonne et l’eau était chaude ;). 

« Pour ma part, j’trouve que l’écoute ça a vachement progressé, c’est bien les Grands Cadets ! »

*sourires*

« Et sinon, une phrase pour conclure ce camp? »

– La forêt c’est du parquet 🙂

Clémentine, Estelle et Clothilde

2020-11-08T11:27:36+01:00

Édito novembre 2020 > Aider à s’engager

Un objectif de l’Œuvre est d’aider les jeunes à devenir capables de s’engager. Notre projet éducatif l’exprime clairement : « Depuis l’origine, l’Œuvre accueille les jeunes pendant leurs loisirs pour les accompagner et les aider à devenir des adultes et des chrétiens pleinement engagés et responsables dans la société actuelle. […] Elle cherche à les rendre capables de vivre heureux et utiles dans la société, capables d’initiative, capables d’assumer leurs responsabilités. Elle les invite au témoignage d’une vie qui soit, pour les autres, source d’Espérance. »

Aller de l’avant

S’engager, c’est aller de l’avant, aller vers les autres, prendre une route, avec ce que cela suppose de risque, de découverte, de renoncement. Pour cela il faut se sentir capable de poursuivre le chemin, il faut sentir que la voie choisie est la bonne, qu’elle sera source de réussite. Cela suppose aussi qu’il faut avoir eu le temps de peser le pour et le contre, car lorsqu’on s’engage dans une direction, on tourne le dos à d’autres possibilités, et il faut faire ce choix en connaissance de cause et pour de bonnes raisons. C’est grâce et avec les autres que l’on devient capable de s’engager. Les éducateurs, les parents, les amis parfois, contribuent à notre croissance ; ils nous renvoient des choses sur nous-même qui nous permettent de croire qu’il nous est possible de nous mettre en route et d’assumer nos choix. Il est nécessaire que la personne qui s’engage ait fait un certain travail sur elle-même car c’est tout son être qui est concerné, corps et âme. Le premier rôle des éducateurs est donc de permettre aux jeunes de sentir qu’ils ont une colonne vertébrale et qu’ils peuvent se tenir debout, capables d’avancer à la rencontre des autres, assez solides pour tenir sur la distance.

Un but à atteindre 

On s’engage avec un objectif, une mission que l’on reçoit et à laquelle on adhère, où que l’on se donne. C’est la vision d’un but à atteindre qui permet de prendre le chemin qui semble le plus approprié pour nous permettre de réaliser notre objectif. L’engagement nous projette en avant et nous ouvre un avenir. Il nous fait sortir de nous-même et tourne notre regard vers l’extérieur : un groupe de personnes à aider, quelque chose à changer dans la société, la résolution d’un problème, la lutte contre une injustice, un service à rendre. La personne qui s’engage a compris que son bonheur se trouvait dans le partage et dans sa capacité à ne pas se regarder le nombril mais à se tourner vers les autres, à se rendre sensible à ce qui se passe autour d’elle et à prendre sa part pour que les choses changent.

L’engagement de Dieu

Pour les chrétiens, l’engagement est l’attitude de Dieu lui-même qui vient à la rencontre de l’humanité. C’est ce que nous allons célébrer lors des fêtes de Noël : l’engagement de Dieu qui se fait proche de nous en Jésus, qui rejoint les hommes, en particulier les plus petits, les plus méprisés, et qui paye de sa personne pour changer le visage du monde. Il ne reste pas dans le ciel ou dans un palais, il met les mains dans la glaise de notre humanité et partage notre condition pour nous montrer notre immense dignité : Dieu nous considère tous comme ses enfants, il nous aime et veut que notre vie soit belle, que nous traversions les épreuves en restant debout, que nous soyons capables de sortir de nos instincts égoïstes de survie pour nous tourner vers les autres. On pourrait dire que la vocation de tout chrétien consiste à accompagner l’engagement de Dieu qui vient à la rencontre de l’humanité. Chacun est responsable de la mise en œuvre de cette mission en inventant son propre chemin de vie. L’Œuvre, comme tous les lieux d’éducation, contribue à sa manière à accompagner les jeunes pour qu’ils entrent dans cette belle dynamique et qu’ils découvrent leur façon propre de s’engager et de contribuer au bien commun.

Olivier

2020-11-01T20:46:04+01:00

Lettre du Villard – octobre 2020

LETTRE DU VILLARD

Le Villard, le 10 octobre 2020

Bien cher ami,

J’espère que lorsque vous arriverez au Villard les températures se seront rapprochées de ce qu’on appelle les moyennes de saison. Jugez-en. Depuis plusieurs jours la neige fait le ludion autour du Sentier Horizontal1 que nous avons emprunté cet été. Les pluies ont grossi le torrent qui cascade sous le pont du Châtelet ; je n’ai pas eu le courage de le remonter jusqu’aux Oules où l’eau devait tournoyer avec force dans les marmites de géants. Ne nous plaignons pas ; nous avons été épargnés par la catastrophe qui a frappé les hautes vallées des Alpes-Maritimes et nous pensons avec effroi et compassion aux pauvres gens qui y ont perdu leurs vies. J’ai lu dans la presse que votre région avait également été atteinte mais il ne semble pas que les conséquences aient été aussi tragiques. La tentation est grande de mettre cela sur le compte du dérèglement climatique ; nous ne pouvons nier que le climat ait changé mais l’Histoire conserve le souvenir de nombreux récits de catastrophes de cette nature. Je crains que vous ne me trouviez un peu fataliste ; question d’âge, peut-être ; votre génération veut trouver des réponses à tout ; question d’éducation, sans doute.
Me Beraud, chez qui nous sommes allés hier prendre le café, notait qu’en d’autres temps, on aurait vu là l’expression d’une colère divine qu’on aurait tenté d’apaiser, chez les Mayas, par de massives cardiectomies2 ou, plus près de chez nous, s’il faut en croire Voltaire3, en conduisant au bûcher, dans leur san-benito quelques juifs tremblants ; quelques siècles après, on se serait contenté de prières publiques et de processions. « L’Humanité progresse, glissa-t-il en souriant, mais ce qui reste constant est que la réponse qu’elle apporte aux questions qu’elle se pose est toujours malheureusement conditionnée par le niveau de connaissance dont elle dispose. Ce qui est tragique, c’est de croire alors qu’on détient La Vérité. »
Arrivé tout crotté à l’improviste accompagné de Mimiquet, Gastinel était d’humeur maussade car il était trempé et n’avait pas trouvé de chanterelles. Me Beraud l’ayant vite convaincu que sa connaissance du terrain n’était pas en cause et que seul le défaut d’ensoleillement expliquait l’insuccès de sa promenade, la mauvaise humeur de Gastinel s’est alors nourrie de ce que les journaux racontent des mesures que prennent certaines municipalités touchées par la grâce de la viridité4 politique. Me Beraud, décidément en verve, et qui ne porte pas dans son cœur le sectarisme qu’il croit discerner chez les Verts, considéra benoîtement que leurs déclarations et leurs projets venaient à point nommé pour les déconsidérer. « Encore quelque temps, quelques bévues, et les braves gens qui ont fait leur lit en s’abstenant lors des élections municipales, se rendront compte qu’il faut siffler la fin de la récréation. J’aimerais même, ajouta-t-il, que ces expériences soient encore plus radicales pour accélérer la prise de conscience de ce à quoi pourrait aboutir la révolution culturelle qui nous est présentée, avant de nous être imposée. » Ces propos me paraissant un peu excessifs, je n’ai pu m’empêcher de relever qu’en prônant la politique du pire on y parvenait malheureusement souvent.
« Vous êtes de parti pris, mon cher, lui dit Gastinel, il faut accepter de donner un peu de jeu à nos convictions ; vous me connaissez, eh bien, je finis par penser que les faits dont nous sommes les spectateurs nous conduisent à découvrir que l’anarchie n’est pas le rêve dangereux dont quelques utopistes nous vantent les vertus ». – « Vous plaisantez ? fit Beraud. » – « À vous de juger ; ce que nous vivons chez nous en ce moment n’est-il pas la preuve qu’un pays peut fonctionner dans un grand désordre et un respect élastique des règles de droit que seuls les braves gens se sentent tenus de respecter. Lorsqu’on édicte des lois et des règlements en sachant qu’on n’aura pas les moyens de les faire respecter, on montre qu’on renonce par avance au respect du droit. Ne parlons pas des cas où les responsables se contredisent. Entendons-nous ; si vous réduisez l’anarchie au seul désordre qui souvent en découle, nous n’en sommes pas là, mais si vous revenez à l’origine du mot et remarquez que le terme d’anarchie caractérise une société où chacun peut en faire à sa guise, vous admettrez que nous en approchons. C’est tout ce que je voulais dire, mais c’est assez pour nous rendre vigilants. » Beraud lui ayant fait remarquer que son goût pour les paradoxes finirait par lui jouer un mauvais tour, Gastinel reprit en tirant argument de la façon dont avait été gérée la communication officielle dans cette affaire d’épidémie où chacun, quel que soit son niveau de responsabilité, n’a pas hésité à dire tout et son contraire, ce qui a pu donner à penser que nous étions dans un bateau ivre. Je me suis alors permis d’intervenir en insistant sur le fait que, ne sachant que faire face à une épidémie aux évolutions imprévisibles, les personnes à qui on demandait des comptes avaient dû se borner à dire ce qu’elles pensaient pouvoir être entendu pour éviter de provoquer des vagues.
« Cela me fait penser, glissa Me Beraud, à l’aumônier bonhomme et breton d’une institution marseillaise que j’ai fréquentée dans ma jeunesse ; il nous demandait, lorsque nous nous confessions à lui, si nous n’avions pas menti –– il disait « raconté des carabistouilles » – et, ajoutait-il, pour « s’tirer d’affaire », autrement dit, sans malice, sans préméditation, mais pour éviter d’être réprimandés par nos parents. Eh bien, j’ai l’impression que depuis des mois, on nous raconte des carabistouilles, non par volonté de nous abuser, mais « pour s’tirer d’affaire ». Le problème, continua-t-il, est que, maintenant, nous nous demandons si, « pour s’tirer d’affaire », les princes qui nous gouvernent, comme d’ailleurs ceux qui les ont précédés, et qui nous ont peut-être « raconté des carabistouilles » sur les stocks de masques de protection contre l’épidémie, ne nous en racontent pas sur le niveau réel de nos réserves stratégiques de pétrole, d’uranium ou de céréales, et, pourquoi pas, sur l’état de notre défense nationale, le niveau réel d’instruction de nos écoliers ou la réalité de l’assimilation par notre société de personnes venues d’ailleurs. Qui ment pour peu, sans malice, par faiblesse, « pour s’tirer d’affaire », peut aussi mentir pour beaucoup. Vous savez que qui vole un œuf, vole un bœuf ! » « Oui, mais ajouta Mimiquet en pouffant, comme disait Chaval5 « Qui vole un bœuf est vachement musclé ! »
Gastinel a repris le cours de ses pensées en affirmant qu’il n’était finalement pas malheureux d’avancer en âge car il espérait avoir quitté cette « vallée de larmes »6, comme dit l’Écriture, avant d’avoir vu se produire l’effondrement de notre civilisation qu’il redoute. Me Beraud lui ayant suggéré, en plaisantant, de se retirer sur une île déserte, je demandai, par jeu, au colonel ce qu’il emporterait, le cas échéant, sur un caillou entouré d’eau. La Bible, sans doute, répondit-il. Ou L’Illiade et l’Odyssée. Je lui rappelai alors la réponse que fit Jean Yanne à cette question : un bateau !
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que, plutôt que de rêver de se retirer sur une île déserte, ne serait-ce parce qu’il n’y a plus assez d’îles désertes, on peut, non fuir, mais essayer de vivre selon ses convictions, et faire comme les taureaux pris dans la tempête qui, dans la nouvelle d’Alphonse Daudet, le Vaccarès7 tournent tous ensemble du côté du vent, « ces larges fronts où la force (…) se condense ». « Vira la bano au giscle », disent les gardians. Tourner la corne au vent. Pour faire face. Ensemble.
J’ignore si ce petit mot vous parviendra avant que vous ayez pris la route du Villard et je ne sais non plus si nous oserons aborder avec vous ces sujets qui, finalement, ne me paraissent pas très éloignés de ceux qu’on pourrait tenir au café du Commerce s’il n’était pas fermé en ce moment, épidémie oblige. Rassurez-vous, en tant que de besoin, le café-restaurant de Mme Arnaud est toujours ouvert et nous aurons pu partager un plat de ravioles aux pommes de terre avec une assiette de fumeton8.
J’attends beaucoup du plaisir de nos échanges.
Croyez en notre constante amitié.

P. Deladret

  1. Sentier tracé à l’altitude moyenne de 2 200 m il y a plus de cent cinquante ans par les Eaux et Forêts pour favoriser le reboisement.
  2. Extraction du cœur lors d’un sacrifice humain.
  3. Voltaire, Candide, Chapitre VI « Comment on fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre… »
  4. Viridité : État de ce qui est vert.
  5. Yvan Le Louarn, dit Chaval, 1915-1968, dessinateur humoristique.
  6. « Ce bas monde », Ps 83, 7.
  7. Incluse dans Les lettres de mon Moulin.
  8. Viande séchée de mouton.
2020-12-18T08:52:31+01:00

L’Évangile du mois de novembre 2020

Le 8 novembre, le dimanche qui suit les vacances de Toussaint, nous lirons la parabole des dix jeunes filles…

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
Voyez ce qui se passera alors dans le Royaume des Cieux. Dix jeunes filles ont pris leurs lampes et sont parties à la rencontre du marié. Cinq d’entre elles sont des étourdies, mais les cinq autres savent prévoir. Les étourdies ont pris leurs lampes, mais n’ont pas emporté d’huile en plus, tandis que les prévoyantes ont pris en même temps que leurs lampes une réserve d’huile. Mais voici que le marié se fait attendre ; toutes les filles tombent de sommeil et bientôt elles s’endorment. Au milieu de la nuit on entend un cri : « Voici le marié, sortez pour le recevoir ! » Toutes aussitôt se réveillent et préparent leurs lampes. Les étourdies disent alors aux prévoyantes : « Donnez-nous de votre huile, car nos lampes sont près de s’éteindre. » Mais les prévoyantes répondent : « Il n’y en aurait sûrement pas assez pour nous et pour vous. Allez trouver ceux qui en vendent et achetez-en pour vous. » Les voilà donc parties pour en acheter, et c’est alors que le marié arrive. Celles qui sont prêtes à le recevoir entrent avec lui pour les noces, et on referme la porte. Plus tard arrivent aussi les autres : « Seigneur, Seigneur, disent-elles, ouvre-nous ! » Mais lui répond :« En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas ! Restez donc éveillés car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

Le contexte
Avant d’achever son Évangile en racontant la Passion et la résurrection de Jésus, Matthieu nous propose trois paraboles que nous entendrons ces trois prochains dimanches. Aujourd’hui, la parabole des dix vierges ou des dix jeunes filles. Attention, pas de contresens, Jésus ne nous dit pas ici qu’il ne faut pas partager, cela serait contradictoire avec d’autres passages. Le sens de la parabole est tout autre. Cherchons un peu…

Les éléments de la parabole.
Des lampes à huile dont quelques-unes sont sans huile. Des protagonistes qui dorment sans qu’on le leur reproche. Un époux qui arrive à l’improviste. Les insensées qui se retrouvent à la porte. Bizarre, bizarre !

Le temps…
Il ya de nombreuses manières de considérer le temps qui passe. Pour un chrétien, cette réalité est positive. Le temps ne nous fait pas tourner en rond, il a une finalité : nous préparer à la venue du Seigneur. Ici, Jésus nous transporte dans cette parabole au terme du voyage de l’humanité, quand le Royaume de Dieu sera pleinement accompli. Ce Royaume est représenté par un soir de noce. On peut déjà en déduire que le but de Jésus en racontant cette histoire n’était pas d’inquiéter son auditoire. Au contraire, Jésus veut les inciter à se préparer à l’irruption du Royaume dans leur vie.

Savoir dire « non »
La première leçon à tirer est que la sagesse consiste parfois à dire « non ». Dire « non » à tout ce qui nous éloigne de notre rendez-vous divin ultime, dire « non » à tout ce qui nous fait dévier de notre chemin de sanctification. La vraie sagesse consiste à courir vers l’époux, les yeux fixés vers ce qui est devant, en délaissant ce qui est derrière nous.

Veiller…
De nombreux passages évangéliques nous invitent à veiller. À Gethsémani, Jésus lui-même invite les disciples à veiller avec lui. Plus tard, Pierre nous invitera à cette même vigilance face à notre Adversaire, celui que l’on appelle aussi Satan. Soyons vigilants, veillons, car Jésus (re)vient.
Veiller c’est vivre chaque jour cette ressemblance avec le Père pour laquelle nous avons été créés. Elle est un don du Père, il suffit de la vouloir vraiment de tout son cœur.
Veiller au fond, c’est être toujours prêt à le recevoir. Cette rencontre avec l’époux ne s’effectuera pas qu’à la fin du temps mais à chaque jour du temps. C’est chaque jour qu’il nous modèle à son image.
Veiller ce n’est pas stagner. Comme Jésus, voyons-y une occasion de prier, de connaître Dieu, et de rechercher sa volonté que nous savons bonne.
Veiller c’est témoigner au monde entier que l’évangile est vrai, que Dieu est vivant, et qu’un jour toute langue confessera que Jésus-Christ est le Seigneur.

Didier Rocca

Le mot du jour : huile

Cette huile évoquée dans cette parabole symbolise le Saint-Esprit qui…
…
est un don de Dieu. Il se reçoit individuellement, il ne se partage pas.
… nous guide dans la prière.                                          … nous rend capable d’aimer de l’amour de Dieu.
… scelle notre identité nouvelle en Christ.                  … nous rend apte au service par le moyen des dons.
… nous communique la joie et la paix de Dieu.          … nous fait grandir spirituellement.

2020-11-01T20:50:08+01:00

Ciné-club > septembre 2020 : Le vent en emporte autant

Rio Pico est une petite ville située au fin fond de la Patagonie. La principale attraction des villageois est le cinema dirigé par Caruso, qui projette des films montés à partir de bouts de bobines échoués là, au terme d’un long circuit d’exploitation. L’ennui c’est que les habitant se comportent comme les films qu’ils regardent, sans véritable cohérence. Quelques adultes décident de créer leur propre bulletin d’information, projeté avant les films les plus populaires, qui ont pour héros Wexley, un acteur français des années soixante.

2020-09-24T23:14:11+02:00