Olivier

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L’Évangile du mois de septembre 2023

Nous entendrons dimanche 24 septembre la parabole des ouvriers de la 11e heure.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

Jésus disait cette parabole à ses disciples : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste”. Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : « Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés”. Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi”. Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers”. Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Une attitude proprement divine
Dieu est de sortie, est en recherche ! Dieu est un père qui nous appelle et ce n’est pas une question d’heure puisqu’il nous cherche en permanence. Dieu est en sortie permanente et son souci est que tous, nous soyons appelés. Il donne l’occasion à chacun de dire « oui, je viens ».

Pour un même salaire
Ce salaire identique pour tous est le salut. Cela parait évident mais la parabole souligne l’incompréhension de certains vis-à-vis de ce qu’ils considèrent être une injustice. Le paradoxe est grand. Dieu le seul Juste est considéré comme Injuste !

Appelés chacun à son heure
Nous le savons d’expérience, nous n’avons pas tous été appelés en même temps, il y a les ouvriers de la première heure, on peut penser au peuple de la première alliance ! Ensuite, les ouvriers de la troisième heure… et ceux de la onzième heure. Ces derniers ne sont pas des fainéants mais personne ne les a embauchés. À eux, il ne leur promet rien. Ils sont dans la foi aveugle. Nous n’avons pas été appelés en même temps, les raisons sont multiples et au fond sans importance. Ce qui compte, c’est de saisir la main que Dieu nous tend. Se désoler de ne pas avoir travaillé assez tôt à la vigne du Seigneur est vain. Ce qui compte est de travailler de tout son cœur quand nous y sommes. Ces ouvriers existent dans la vraie vie. Pensons à tous ces journaliers qui attendent du travail devant les magasins de bricolage et qui doivent endurer le soleil ou le froid, le risque d’avoir à présenter des papiers dont ils ne disposent pas. Cette parabole n’est pas si imaginaire qu’elle n’y parait. Et nous comprenons facilement que travailler ou attendre le travail sont des activités qui ne sont pas économiquement comparables mais qui relève du même principe : Se préparer à recevoir un salaire.

La bonté de Dieu
On aurait envie de dire à Dieu : « Mais, cesse d’être si bon », mais ce comportement ne révèle-t-il pas notre péché, notre jalousie. Or, Dieu ni ne pense, ni n’agit comme nous.

Se réjouir du bonheur que Dieu procure chez les autres
L’intendant veut qu’Israël, les ouvriers de la première heure, voient qu’il fait grâce. Dieu se manifeste comme un Dieu de grâce. Pas de bonus pour les méritants ! Ainsi, il dévoile le péché des premiers. Oui, Dieu se montre trop bon et cela doit nous rassurer et non nous désoler. Cette pièce reçue du maitre n’est pas un dû, mais un don. Ainsi, sans cesse, sans se décourager, comme le Père de la parabole du prodigue, Dieu nous cherche. Quand nous répondons, il nous reçoit dans son Royaume et nous offre le seul vrai salaire qui compte : le salut !

Didier Rocca

2023-08-22T09:25:05+02:00

Camp Été 2023 > les Jeunes Cadets

Les Jeunes Cadets à Orcières-Merlette

Il est venu l’heure de vous dire merci :
Le texte que vous allez lire n’est pas une prière ordinaire ; elle ne ressemble pas à la prière que nous faisons ensemble tous les soirs de camp. En effet, je ne vais pas remercier le Seigneur pour le camp qu’on a passé. Mais je vais vous remercier vous les JKD’s. Même si vous me rendez fou des fois à ne pas écouter, à faire des bêtises dans tous les sens où encore à ne pas vous mélanger. Vous avez réussi à me faire oublier tout ce qui ne va pas dans la vie, tous les moments difficiles que chacun de nous peut avoir dans son quotidien. Grâce à votre humour, votre motivation h24 dans les jeux, vos freestyles, vos mimiques, vos peurs, vos déhanchés et votre joie de vivre, on arrive à oublier les mauvais moments. Je vous dis merci car j’ai passé une excellente année avec vous, une année que je n’oublierai jamais.
Pour cela merci à :
Samuel et Baden pour vos magnifiques dessins d’artistes.
Sacha pour tes excellents résumés de chaque jour du camp.
Thibault pour ton amour du service.
Josephine, Rita et Lynne pour vos brossages de cheveux non-stop.
Manon pour tes gros coup de main.
Oluwaseun, Louison et Iñaki pour vos efforts de mélange.
Albane pour tes magnifiques contestations.
Solal, Paul, Anna et Clotilde pour vos magnifiques anecdotes.
Gaetan, Théo et Axel pour vos mimiques étranges.
Titouan D, Lisa et Anaïs V pour votre discrétion.
Méliné pour ton talent de footballeuse.
Louise et Antoine pour votre extrême gentillesse.
Anaïs G et Titouan V pour votre amour pour la lecture.
Gaspard pour ses fous rires à toutes les blagues.
Gaël pour tes actions en douces.
Lola, Angèle et Ludmilla pour vos danses.
Juliette pour tes prises de photos.
Marcus pour ta déconcentration.
Louis pour ta curiosité.
Noah pour ta voix très forte.
Marguerite pour ton amour de fromage.
Raphaële pour ta phobie des insectes.
Bien sûr les animateurs je ne vous ai pas oubliés. Merci aussi à vous, de votre implication, votre motivation, votre esprit d’équipe et surtout votre esprit de famille ! J’ai vécu avec vous une de mes meilleures années dans l’animation. Je n’oublierai jamais la magnifique année passée ensemble ; je rigole, j’ai une mémoire pourrie en fait… J’ai déjà oublié le repas de ce soir. Mais je n’oublierai pas :
Le petit doigt et l’humour de Mathis.
Les fous rires bouche fermée et la phobie des insectes de Roxane.
Les coups de soleil, la phobie du papier et les déguisements incroyables de Cosima.
La danse et le talent de viser avec un papier de Jason.
Et merci Béa et Bernard pour votre implication acharnée tout au long de ce camp et Maya et Stan pour votre soutien hors norme.
Enfin une pensée particulière pour Achille et Arnaud qui nous ont accompagnés une belle partie de l’année. 
Si vous avez bien compris c’est ma dernière année en tant qu’animatrice à l’Œuvre et je suis si fière de vous, de votre évolution. J’espère que vous irez loin à l’Œuvre .
Mon dernier mot pour vous : Merci

Eva

2023-08-22T09:15:20+02:00

Camp Été 2023 > les Cadets

Les Cadets autour du lac de Serre-Ponçon

Un grand camp avec les KD’s c’est quoi ?
C’est faire 4 heures de car pour qu’enfin arrivés l’animateur Esteban se fasse mal et doive déjà repartir. C’est apprendre que dans ce premier camping, le bruit et la musique sont formellement interdits, résultats : KD’s pas contents. C’est commencer à vraiment apprécier les Hollandais et regarder le tour de France avec eux dans leur langue. C’est donc Noah qui nous rejoins le troisième jour. C’est aller a l’aquapark et s’éclater. C’est tous les Cadets motivés et toujours à fond, prêts aussi pour les jeux, comme totally spies, nouvelle école, stumbles guys, les minions, filles VS garçons.. et j’en passe, ils en ont fait plein ! C’est arriver au deuxième camping et manger des vingtaines de prunes pas mûres, et ne même pas (presque) tomber malade. C’est avoir Reda le sang comme vigile. C’est aller sur une plateforme dans l’eau avec pleins de cafards et araignées. Le pire dans cette histoire c’est que ça les fait même pas fuir, mdr. Mais on se souviendra surtout de l’orage et de l’inondation dans les tentes des filles, et surtout du lendemain avec vos affaires étendues de partout : un vrai camp de manouches les gars. C’est aller faire de la bouée tractée et vous voir voler. C’est prendre les masters pour aller aux activités et écouter de la techno, Barmitzva, Jul, Ninho ou Gazo. C’est clairement se baigner tous les jours, et faire des bracelets brésiliens ou des purées de siestes pour ceux qui sont fatiguestres.
Mais c’est aussi terminer l’aventure avec « Le flambeau maritime » au japon, et verser quelques larmes… C’est arriver dans le troisième camping et avoir un emplacement groupe, ce qui veut dire pouvoir enfin faire du bruit. Les KD’s c’est hyper adroit et attentionné : ils ont pas du tout cassé pratiquement tous les hamacs du camp ! C’est faire la « Journée à thème » des Cadets sur Nasdas, et faire un troc patate : certains sont revenus avec des coussins de camping car, plein de bouffe, des casquettes Ralph Lauren, et d’autres qui reviennent avec des lunettes et un gel douche… (c’est pas mon groupe…). C’est faire du rafting et être plus dans l’eau que sur le bateau, à part quand il s’agit d’attaquer les autres ! C’est être nul en kayak et paddle mais c’est pas grave, on se soutient. C’est trouver des crapauds dans les tentes. C’est Carole qui se mange le sol en sortant de la prière (pour des raisons de bienséance, nous ne répéterons pas ce qu’elle a dit lors de sa chute). C’est des multitudes de blessés, Esteban, cette fois-ci l’enfant, qui se casse le poignet et qui rentre à Marseille, puis Marine qui se fait une entorse à la cheville, mais qui reste ! (même si les dos de tous le camp ont dû la porter :-). Mais c’est aussi vouloir rester dans les jeux d’enfants alors que se sont des KD’s (on les aime quand même vous en faites pas). Et c’est surtout les super plats de Véro et Marc !
Allez, à l’année prochaine pour de nouvelles aventures ! Ce camp restera inoubliable !

Clémentine

2023-08-22T09:16:58+02:00

Camp Été 2023 > les Grands Cadets

Les Grands Cadets en Corse

Pour le rétro de notre grand camp en Corse avec les Grands Cadets, nous vous proposons un petit résumé et pour finir la prière de Mayumi pour le dernier soir du camp.
Ce grand camp itinérant en Corse s’est déroulé en 4 étapes : la première dans la paroisse de Porto Vecchio où les grands cadets ont pu profiter de la plage, du village très sympathique et de sa grosse chaleur ! La deuxième étape du périple a été Porto, un camping en pleine nature avec rivière au rendez-vous et une sublime balade en bateau dans les calanques de Piana avec en prime un magnifique coucher de soleil. Puis les grands cadets se sont retrouvés coupés de tout réseau à Asco, en pleine montagne. Ils ont apprécié la faible température qui leur permettait de mettre un petit pull le soir, d’une grande randonnée et d’une via-ferrata pour un peu d’exercice ! Enfin, pour la dernière étape du périple, les GKD’s se sont bien reposé à Algajola avec ses grandes plages de sable fin et son eau turquoise, de quoi rêver ! Ce grand camp se résume par un groupe merveilleux, rempli de bonne humeur, de bienveillance et d’humour. En conclusion la prière finale du camp :
« Marie ce soir je t’adresse la dernière prière du camp et je te confie tout les beaux moment que j’ai vécus avec ce groupe pendants 2 ans.
Ces années m’ont fait grandir ; je suis devenue animatrice la même année que je suis passée au lycée. L’année 2021 fut un grand mouvement de bascule pour moi. Aujourd’hui j’ai 18 ans, j’ai fini le lycée et sûrement fini d’animer ce groupe des GKD car, je l’espère pour tous ceux qui le désirent, un certain nombre découvrirons l’animation comme d’autres de leurs aînés l’ont fait. S’ils suivent cette voie je souhaite de tout cœur qu’ils s’épanouissent et grandissent. Je voulais dire merci à tous les GKD pour tous ces beaux moment. Je suis fière d’avoir animé votre groupe et de vous voir comme un vrai groupe de GKD, cela me fait dire que nous avons plutôt accompagnés. Ce dernier camps fut rempli d’émotion et de rebondissements. Vous avez réussi à rester soudés, à intégrer chaque personne du groupe comme de vrais GKD. La Corse et ses beaux paysages ont réussi à nous faire passer un super camp mais c’est surtout grâce à vous les GKD et à l’ambiance mise grâce à chacun de vous. Nous avons traversé des épreuves, nous avons été soudés, ce qui a fait que ce camp s’est clôturé de la plus agréable des façons. Je souhaite de tout cœur que vous continuerez à entretenir cet super esprit de groupe.

Mayumi et Violette

2023-08-22T09:18:27+02:00

Camp Printemps 2023 > les Benjamins

Les Benjamins à Carabelle

C’est dans la joie et la bonne humeur que nous avons passé ce camp de Pâques.
Jamais ennuyés entre activités et baignades, les Benjamins ont pu rencontrer de drôles de personnages… Entre des Portugais, des fleuristes un peu trop vieux, des top models en défilé, le dernier maître de l’air en pleine guerre, Brice et Denice en manque d’eau, des jongleurs-équilibristes à la recherche d’une troupe ou encore des geeks bloqués à l’intérieur d’un jeu vidéo, nous pouvons dire que les BJ’s ont vécu de sacrées expériences !
Peabody et Sherman les ont emmenés en Italie pendant la Renaissance, où ils ont rencontré Léonard de Vinci et Michel-Ange, qui, après avoir réalisé des œuvres encore connues aujourd’hui comme La Joconde et Le David, qui étaient présentes, ne trouvaient plus d’inspiration… Les Benjamins se sont démenés pour trouver l’origine de l’inspiration et ils ont conclu que : « l’inspiration vient avec le calme, la beauté, la nature et la poésie ».
C’est avec des rires et des aventures plein la tête que rentrent les Benjamins.
Les Benjamins et leur animateurs attendent avec impatience le grand camp !

Ruben

2023-05-17T09:22:53+02:00

Édito juin 2023 > la foi au cœur du drame

Il y a plus d’un mois, au cœur de la nuit de Pâques, alors que nous étions à la fête après la veillée pascale qui célébrait la victoire de l’amour de Dieu face à la mort, nous avons été rattrapés par le drame de l’explosion, de la déflagration et de l’effondrement d’immeubles dans la rue de Tivoli, à 100 m à vol d’oiseau de l’Œuvre. La violence du choc, physique et émotionnelle, a laissé place à la sidération dans le quartier qui va rester longtemps marqué par ce traumatisme.

Vie & mort
Ce choc des symboles, vie/mort, joie/drame, espérance/désespoir a donné suite à d’autres chocs symboliques avec des réactions très contrastées, de peur et de solidarité, de colère et de fraternité, de résignation et de recherche de responsables… Réactions naturelles, qu’il nous faut accepter sans jugement, et qui nous renvoient à nos propres réactions face à la question du mal, de la souffrance, de la mort. Pour notre part, comme voisins proches de l’épicentre du drame, nous avons été témoins de la grande solidarité et du besoin de soutien. Dès l’effondrement de l’immeuble du 17 rue de Tivoli, un certain nombre des amis du quartier ont trouvé refuge chez des amis ou des voisins qui n’ont pas hésité à accueillir les personnes délogées. Nous avons aussi été témoins du soin pris à la recherche des victimes, à la mise en sécurité des habitants des immeubles fragilisés, à la prise en charge des résidents ne pouvant rentrer chez eux. Contrairement à ce que l’on voit souvent dans les scénarios de films et de séries catastrophe, la réaction la plus répandue a été l’entraide, et c’est plutôt rassurant. C’est aussi ce que nous avons ressenti lors de la veillée de prière organisée dans l’église paroissiale St-Michel le lundi soir. Nous étions nombreux, ressentant le besoin de nous retrouver pour partager la peine, l’effroi, mais aussi l’espérance et la solidarité. Nous ne pouvions pas faire grand-chose au niveau matériel, mais cette fraternité et ce temps de prière ont été importants pour les habitants du quartier qui savent qu’il faudra des années pour que la rue Tivoli et ses environs fassent le deuil de ce drame.

Prière & action
La force de la prière et de la foi n’est pas du même ordre que l’action physique, mais elle est tout aussi importante. Tout comme les soins physiques et médicaux sont indispensables à la guérison d’une maladie ou après un accident, la proximité de ceux que l’on aime et qui nous apportent un soutien fraternel et affectif est essentielle à la guérison et au rétablissement. La foi est de cet ordre-là, et il ne faut pas la négliger ou la mettre en opposition avec l’action matérielle indispensable. Elles sont complémentaires. Elles sont les deux battements d’une même respiration, et notre vie trouve son équilibre dans ce double mouvement d’action et de méditation, de prière et de gestes physiques. Nous retrouvons cette symbolique dans l’incarnation de Dieu en Jésus : le plus spirituel, le divin, se fait homme, prend chair, devient totalement physique. Et nos propres vies, au premier abord strictement charnelles et physiques, se révèlent temples spirituels et ouverture au transcendant.

Ombre & lumière
C’est bien au cœur de la nuit de Pâques que nous avons vécu le drame de la rue Tivoli. Au milieu de l’obscurité de la mort et du désespoir, surgit la victoire de la vie et de l’amour. Ce n’est pas se bercer d’illusions ou vivre au pays des bisounours que de s’engager dans la lutte contre le mal en prenant le contre-pied de la violence et de la vengeance. Le Christ a véritablement vécu et traversé la souffrance, l’abandon, la violence et la mort ; ils n’ont pas été édulcorés par sa condition divine, mais il les a vaincus. Et nous aussi, qui sommes marqués par les difficultés de la condition humaine, nous sommes associés à la victoire du Christ, lui qui s’est fait homme, et nous sommes invités à combattre le mal par notre présence, notre fraternité, notre compassion, notre amour. Face à la souffrance et à la mort, nous ne pouvons donner d’explications, qui deviendraient des justifications du mal, mais notre constance et notre proximité sont notre manière de le combattre à la racine.

Compassion universelle
Une autre dimension que nous pouvons vivre après cet accident, c’est la compassion avec les drames qui touchent notre monde et qui cependant nous impactent moins parce qu’ils sont éloignés. Quand nous voyons ce que représente la perte brutale d’êtres chers ou de nos voisins, quand on est sidéré par la violence des explosions, des déflagrations et des effondrements, quand on est face au désarroi de celles et ceux qui perdent tout, on prend conscience de ce que vivent les personnes en zone de guerre ou au cœur des catastrophes naturelles. On imagine la force de vie et d’espérance qui doit se déployer dans le cœur des victimes et des personnes qui les aident pour lutter contre la fatalité et l’abandon.

Olivier

2023-05-17T09:11:02+02:00

L’Évangile du mois de juin 2023

Nous lirons ce passage le dimanche 18 juin, le 11e dimanche du temps ordinaire.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. 
»

Le contexte
Jésus a montré son autorité par des gestes de puissance (guérisons, exorcismes) et il procède à un bilan. Plus que de la pitié, c’est de la tendresse qu’il éprouve pour les foules. Non seulement, elles sont fatiguées et abattues, mais en plus, elles sont comme « des brebis sans berger ». Normal puisque ceux dont c’est le métier, les scribes et les pharisiens, se ferment à la nouveauté du Royaume. Jésus constate ici l’ampleur de la moisson et la pauvreté des moyens. Cela ne vous rappelle-t-il pas notre situation actuelle ?

L’image de la moisson
Elle exprime une échéance décisive et signifie le rassemblement définitif d’Israël. La moisson évoque bien sûr le jugement dernier. Dans sa mission, Jésus perçoit que les choses sont mûres pour faire d’Israël la belle récolte que Dieu attend. Remarquons que la moisson est à la fois terrestre et céleste : 
– terrestre car Jésus œuvre au sein de l’histoire humaine et pour cette tâche, il s’associe des collaborateurs. 
– céleste dans la mesure où Dieu reste le maitre de la moisson. Les ouvriers ne sont pas les propriétaires, ils garderont un esprit de totale disponibilité et prieront pour que Dieu ne cesse de gonfler leurs rangs en vue d’un travail plus fructueux.

Semer ou moissonner ?
Notre éducation nous a souvent conduits à d’abord semer sans chercher de résultats. C’est une belle manière de vivre où la générosité de ses actes est mise en avant.
On peut voir qu’ici les rôles sont inversés. Jésus invite ses disciples à prier pour que Dieu envoie des ouvriers non pas pour semer mais pour moissonner. À nous de comprendre que nous pouvons et même devons être aussi des moissonneurs. Nous sommes clairement invités ici à moissonner ce que Dieu a suscité dans le cœur de telle ou telle personne. Lorsqu’on accompagne des personnes qui se préparent au baptême, c’est très clair.
La moisson n’est pas réservée à quelques-uns, tout le peuple chrétien est appelé à moissonner ce que d’autres ont semé. À chacun de se mettre en position de moissonneur, ainsi on ne voit plus la mission chrétienne comme un effort mais plutôt comme un cadeau. De la même manière que nous sommes les gardiens les uns des autres, nous sommes aussi les moissonneurs les uns des autres, car le fruit que nous voyons chez l’autre, il ne peut pas le cueillir lui-même !

Exorciste et guérisseur
Animé par la tendresse de Dieu et pressé par l’urgence de la mission, Jésus confie à ses douze disciples son pouvoir d’exorciste et de guérisseur. Matthieu nous donne leurs noms avec Pierre en premier. Ici, ils sont appelés « apôtres » ce qui signifie « envoyés ». La mission de l’Église, celle des apôtres, est d’abord la prolongation de la mission de Jésus, chacun la vivant avec ce qu’il est, avec ce dont il a hérité, avec ses talents et ses limites. La mission auprès de la maison d’Israël s’élargira progressivement.

Didier Rocca

2023-05-17T09:31:43+02:00

Camp Printemps 2023 > les Jeunes Cadets

Les Jeunes Cadets à Carabelle

Salut ! C’est les JKD’s,
Alors, nous avons commencé la première journée avec les règles de vie tout en faisant des mimes pour apprendre en s’amusant. Puis nous avons rencontré les BJ’s pour leur dire au-revoir et pour commencer nos 5 jours riches en souvenirs et pleins de rebondissements. 5/7, répétitions de la Kermesse, oui car après les douches entre 17h et 19h il y avait la répétition de la Kermesse pour certains, sinon temps libre pour les autres. Avant le jeu du soir nous avons fait un « Wish », jeu que les animateurs ont découvert lors de leur stage de formation BAFA… Nous avons pu rencontrer, le soir même, l’armée anti-moustiques qui nous a montré comment combattre tous les moustiques et ça va nous être très utile car oui nous sommes en été et les moustiques il y en a de partout !
Le lendemain, grosse journée, car nous avons vu des journalistes qui nous ont appris leurs métier, puis des fous chinois l’après-midi qui s’étaient échappés de prison et qui voulaient que nous aussi on s’échappent de cette prison. 5/7, répétitions de la Kermesse, avant la veillée nous avons fait un « Wish », c’est un petit jeu qui consiste à finir premier en se lançant une balle invisible en cercle et avec tout un tas de défis (les JKD’s l’expliqueront peut être mieux que moi). Et enfin le soir nous avons eu la chance d’être en face de deux grands Sages qui nous ont appris leur savoir-faire et comment devenir comme eux .
La journée qui suit elle était un peu spéciale, je m’explique : Isaac est arrivé en folie car il fallait que les JKD’s retournent au Moyen-Âge pour aider une reine durant une bataille. Et boum, retour vers le futur grâce à la Ploshe, notre voiture à remonter le temps, et nous voilà à l’époque des rois, reines et chevaliers. Les enfants ne mangeaient qu’avec des cuillères et des couteaux pendant toute la journée parce que, oui, à cette époque la fourchette n’existait pas encore. Le matin la reine nous fait faire un entraînement pour la guerre qui se préparait, parce que l’après-midi ce fut la bataille entre chevaliers. Évidemment nous avons gagné (on est les JKD’s tout de même). Donc le soir, pour fêter tout ça, nous avons dansé avec le roi, la reine, la servante, les chevaliers et bien sur avec de la bonne musique.
(si je vais trop vite vous me le dites).
Réveil dur pour nos petits chevaliers revenus dans le temps avec la Ploshe et nous revoilà en 2023. Sans surprise, Kirikou et L’âne Trotro se disputaient pour savoir lequel est le meilleur dessin animé, ce fut, avec de la tristesse pour certains, L’âne Trotro qui a été désigné meilleur dessin animé. L’après-midi, des chasseurs sont venus parce qu’ils avaient besoin d’aide pour chasser le gibier et bien sûr, comme les JKD’s sont fort, astucieux et courageux, ils n’ont pas manqués de répit et sont allés chasser avec les chasseurs parce, que comme a dit un grand homme, un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien. 5/7, répétitions de la Kermesse, petit « Wish » en attendant la veillée. Puis le soir l’abeille de miel pops et Maya l’abeille se sont disputées une fleur pour savoir qui butinait le mieux, nous les avons aidées dans cette tache compliquée, ce fut rapide et intense mais riche en savoir-faire.
Dernier jour pour nos petits JKD’s (et pas le meilleur), le matin nous avons fait le grand ménage de printemps en été et ensuite nous avons fait la messe et avant de manger nous avons fait un « Wish ». Puis nous avons fini par le bilan encore un petit « Wish » (le dernier) et nous avons pu voir en avant première la pièce de théâtre pour la Kermesse organisée par Roxane, Eva et les JKD’s avant de partir sous des trombes d’eau alors que tout le reste du séjour nous avions pu profiter de la fameuse piscine de Carabelle et sa nouvelle pelouse.
« Au revoir Carabelle, à bientôt ! »

Mathis

2023-05-17T09:22:18+02:00

Lettre du Villard – mai 2023

Lettre du Villard

Le Villard, le 21 mai 2023

Bien cher ami,

Comme je partage la conclusion de votre lettre ! « Nous aimerions tant y voir plus clair ! ». Ayant décrit le monde dans lequel vous évoluez, et qui n’est pas bien différent du nôtre, vous constatez que, dans bien des domaines, vous ne parvenez pas à imaginer les développements vraisemblables des situations que nous connaissons. Nous sommes effectivement dans un monde d’incertitudes, mais ce constat est-il tellement nouveau et n’avons-nous pas aussi la mémoire courte ? Pouvons-nous être certains que, depuis que le monde est monde, il y ait eu une société humaine qui ne s’inquiète pas trop de son avenir ? On a, certes, en tête l’image de climats dans lesquels ont paru baigner des peuples après la fin de crises ou de conflits qu’ils avaient surmontés. Ils voyaient, semble-t-il, s’ouvrir un avenir radieux devant eux. Cela voudrait-il dire qu’il faut avoir été à la peine pour se réjouir de l’état dans lequel on se trouve ensuite ? Et que l’avenir inspire d’autant plus d’appréhension que le présent est supportable ? On aspire à gagner mais on craint de perdre.
J’ai posé la question aux amis Beraud et Poulenc avec qui nous avons fait hier une première promenade jusqu’à Pierre Bénite où nous étions montés tous deux avant que les premières neiges arrivent. Beraud a fait remarquer qu’en ce domaine la mémoire joue des tours. « Nous avons dans l’idée (mais sans doute a-t-on tout fait pour cela) qu’après la Guerre de 14, le pays communiait dans le souvenir de ses morts et dans la conviction d’un possible avenir heureux. L’image est belle, mais l’histoire montre qu’elle est fausse, comme l’a rappelé, en tant que de besoin, « Les marchands de gloire » de Pagnol1. De même, les jeunes générations peuvent penser qu’au lendemain de 1945, le pays baignait dans un climat d’optimisme, en oubliant que, trois ans après l’armistice, les tickets de rationnement étaient toujours utilisés, le rideau de fer était tombé, et la France vivait des conflits sociaux d’une grande dureté ». Poulenc a poursuivi en soulignant qu’à l’inverse certains épisodes qui n’ont pas laissé de souvenirs exaltants , tels que la France des années 1960, ont été des périodes de paix et de progrès social : « Souvenez-nous, dit-il, du célèbre “La France s’ennuie”2. D’aucuns les appellent maintenant “les années de plomb !” Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ! ». Pour abonder dans leur sens, j’ai simplement dit que cette amnésie sélective affecte bien des sociétés, des communautés, voire des couples… Et nos amis – se sont-ils sentis concernés ? – n’ont pas démenti.
Le sujet n’a pas retenu l’attention du colonel Gastinel, avec qui nous prenions l’apéritif ce midi . Était-ce l’effet de son verre de Dubonnet ? Comme vous le savez, il boursicote un peu et il était obnubilé, devinez par quoi ? Par l’évolution de l’indice CAC 40. Entre nous soit-il, il vit mal de voir que les plus riches s’enrichissent et que les autres… eh bien, ma foi, font du surplace. « Rendez-vous compte, fulminait-il, 7 500 points ! On nous bassine avec cet indice. Mais il n’est pas révélateur de la santé économique du pays ! Je me suis renseigné : on n’y fait figurer que les 40 entreprises qui marchent bien ! Et, ce qui est encore plus fort, c’est que les titres de seulement trois entreprises – de luxe, bien évidemment – représentent 18 % de l’indice ! Quelle est la contribution à l’emploi de leurs activités ? Au financement des retraites ? Et tout ça dans un contexte économique où les perspectives sont tout sauf claires. On ne me lèvera pas de l’idée que les gens entretiennent la hausse pour vendre 100 ce qu’ils ont acheté 80 en se rendant compte que cela ne valait peut-être même pas 60. Comme disait mon grand-père “Tant qu’il y a des ballots” – en fait, il utilisait un autre mot que “l’honnêteté et la décence m’interdisent de préciser davantage” comme dit le Sâr Radindranath-Duval3 – il y a de la ressource ». Me connaissant sans compétence en la matière, je l’ai laissé à ses convictions indignées en lui faisant valoir que nous n’avions malheureusement pas toujours toutes les connaissances nécessaires pour émettre des avis autorisés sur bien des sujets soumis à notre curiosité et qu’il fallait savoir s’en remettre à ceux qui savent. « Le problème, me rétorqua-t-il, est double. En effet, ceux qui savent n’en savent peut-être pas assez et, ce qui est plus gênant, c’est que, même s’ils savent, la décision qu’ils prennent doit parfois moins à la logique qu’aux préjugés idéologiques ou à l’état des finances ». J’ai cru effectivement retrouver là les conclusions de la commission parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France4 qui a relevé les erreurs, les décisions hâtives, court-termistes, commises par les gouvernements successifs depuis trente ans. « Et vous croyez, fit-il, qu’on a été plus avisé le jour où on a instauré le numerus clausus en médecine en 1971 en imaginant qu’en diminuant le nombre de prescripteurs, on allégerait les dépenses de la Sécurité Sociale ? Et maintenant, on rame… ».
Mimiquet, venu me rendre un sécateur, avait entendu nos derniers propos. « Mais pourquoi diable voulez-vous qu’il en soit autrement ? Pourquoi voulez-vous que les sociétés humaines aillent de façon cohérente ? L’avenir n’est pas écrit. Alors, on fait avec. Pour ce qui ne dépend pas de nous, on espère en la Providence, et, pour ce sur quoi nous pouvons avoir un peu d’effet, on fait au mieux ».
J’ai considéré qu’ainsi présentés sinon analysés, vos tracas ne sont finalement pas insurmontables. Dites-moi si vous partagez l’approche de Mimiquet.
Nous espérons que votre prochaine lettre confirmera vos espérances pour les études de vos enfants et nous vous renouvelons l’expression de nos sentiments les plus amicaux.

P. Deladret

  1. Les marchands de Gloire, de Marcel Pagnol, 1925.
  2. Titre d’une chronique de Pierre Vianson-Ponté, dans Le Monde du 15 mars 1968 . À noter que P.V-P avait repris une expression de Lamartine, datée de 1839…
  3. « Le Sâr Rabindranath-Duval », sketch de Francis Blanche et Pierre Dac, 1957. Texte consultable sur Wikipedia.
  4. Rapport du 6 avril 2023.
2023-05-17T09:34:56+02:00

Camp Printemps 2023 > les Cadets

Les Cadets à Carabelle

Qu’est ce qu’un camp avec les Cadets ?
C’est d’abord 50 % de retardataires au départ du camp, puis quand on est enfin dans le minibus, c’est les « pizzas » qui sont à l’affût (signe de vomitos) !
Mais c’est aussi des KD’s très motivés pour venir à la rescousse de tous les personnages farfelus comme les bergers avec la guerre des sifflets, les Woman In Black, les trois mafieux chinois, italiens et espagnols.
Mais c’est aussi une escale au BRAZILLL pour voir la déforestation d’un peu plus près (et surtout manger des grillons et vers grillés).
C’est une bataille de peinture où on finit par avoir plus de peinture sur la tête que sur le tee-shirt, et on en a vu de toutes les couleurs !
C’est des pizzaïolos qui veulent réussir un concours, et des meufs qui chantent comme des pieds qui veulent aller à The Voice.
C’est Barmitzva qu’on chante à tue-tête, c’est Motel qu’on crie en chœur sous la douche, et Mentalité qui fait trembler les murs (et les oreilles de certains…).
C’est aussi n’avoir que deux sticks de maquillage pour le camp et finir à devoir faire des formes pour les différencier et partir dans des délires chelous avec des moustaches ou des mots comme « SOUIÇE ».
Mais c’est SURTOUT des fous rires, des pleurs, l’incarnation de Sid qui dit « Choichoubé » ou encore avoir inauguré la PISCINEEE !
Pleins de bisous.
Et on attend les Cadets avec impatience pour le grand camp !

Clem et Carole

2023-05-17T09:24:05+02:00