Olivier

À propos de Olivier

Cet auteur n'a pas encore renseigné de détails.
Jusqu'à présent Olivier a créé 356 entrées de blog.

Camp Été 2023 > les Grands Cadets

Les Grands Cadets en Corse

Pour le rétro de notre grand camp en Corse avec les Grands Cadets, nous vous proposons un petit résumé et pour finir la prière de Mayumi pour le dernier soir du camp.
Ce grand camp itinérant en Corse s’est déroulé en 4 étapes : la première dans la paroisse de Porto Vecchio où les grands cadets ont pu profiter de la plage, du village très sympathique et de sa grosse chaleur ! La deuxième étape du périple a été Porto, un camping en pleine nature avec rivière au rendez-vous et une sublime balade en bateau dans les calanques de Piana avec en prime un magnifique coucher de soleil. Puis les grands cadets se sont retrouvés coupés de tout réseau à Asco, en pleine montagne. Ils ont apprécié la faible température qui leur permettait de mettre un petit pull le soir, d’une grande randonnée et d’une via-ferrata pour un peu d’exercice ! Enfin, pour la dernière étape du périple, les GKD’s se sont bien reposé à Algajola avec ses grandes plages de sable fin et son eau turquoise, de quoi rêver ! Ce grand camp se résume par un groupe merveilleux, rempli de bonne humeur, de bienveillance et d’humour. En conclusion la prière finale du camp :
« Marie ce soir je t’adresse la dernière prière du camp et je te confie tout les beaux moment que j’ai vécus avec ce groupe pendants 2 ans.
Ces années m’ont fait grandir ; je suis devenue animatrice la même année que je suis passée au lycée. L’année 2021 fut un grand mouvement de bascule pour moi. Aujourd’hui j’ai 18 ans, j’ai fini le lycée et sûrement fini d’animer ce groupe des GKD car, je l’espère pour tous ceux qui le désirent, un certain nombre découvrirons l’animation comme d’autres de leurs aînés l’ont fait. S’ils suivent cette voie je souhaite de tout cœur qu’ils s’épanouissent et grandissent. Je voulais dire merci à tous les GKD pour tous ces beaux moment. Je suis fière d’avoir animé votre groupe et de vous voir comme un vrai groupe de GKD, cela me fait dire que nous avons plutôt accompagnés. Ce dernier camps fut rempli d’émotion et de rebondissements. Vous avez réussi à rester soudés, à intégrer chaque personne du groupe comme de vrais GKD. La Corse et ses beaux paysages ont réussi à nous faire passer un super camp mais c’est surtout grâce à vous les GKD et à l’ambiance mise grâce à chacun de vous. Nous avons traversé des épreuves, nous avons été soudés, ce qui a fait que ce camp s’est clôturé de la plus agréable des façons. Je souhaite de tout cœur que vous continuerez à entretenir cet super esprit de groupe.

Mayumi et Violette

2023-08-22T09:18:27+02:00

Camp Printemps 2023 > les Benjamins

Les Benjamins à Carabelle

C’est dans la joie et la bonne humeur que nous avons passé ce camp de Pâques.
Jamais ennuyés entre activités et baignades, les Benjamins ont pu rencontrer de drôles de personnages… Entre des Portugais, des fleuristes un peu trop vieux, des top models en défilé, le dernier maître de l’air en pleine guerre, Brice et Denice en manque d’eau, des jongleurs-équilibristes à la recherche d’une troupe ou encore des geeks bloqués à l’intérieur d’un jeu vidéo, nous pouvons dire que les BJ’s ont vécu de sacrées expériences !
Peabody et Sherman les ont emmenés en Italie pendant la Renaissance, où ils ont rencontré Léonard de Vinci et Michel-Ange, qui, après avoir réalisé des œuvres encore connues aujourd’hui comme La Joconde et Le David, qui étaient présentes, ne trouvaient plus d’inspiration… Les Benjamins se sont démenés pour trouver l’origine de l’inspiration et ils ont conclu que : « l’inspiration vient avec le calme, la beauté, la nature et la poésie ».
C’est avec des rires et des aventures plein la tête que rentrent les Benjamins.
Les Benjamins et leur animateurs attendent avec impatience le grand camp !

Ruben

2023-05-17T09:22:53+02:00

Édito juin 2023 > la foi au cœur du drame

Il y a plus d’un mois, au cœur de la nuit de Pâques, alors que nous étions à la fête après la veillée pascale qui célébrait la victoire de l’amour de Dieu face à la mort, nous avons été rattrapés par le drame de l’explosion, de la déflagration et de l’effondrement d’immeubles dans la rue de Tivoli, à 100 m à vol d’oiseau de l’Œuvre. La violence du choc, physique et émotionnelle, a laissé place à la sidération dans le quartier qui va rester longtemps marqué par ce traumatisme.

Vie & mort
Ce choc des symboles, vie/mort, joie/drame, espérance/désespoir a donné suite à d’autres chocs symboliques avec des réactions très contrastées, de peur et de solidarité, de colère et de fraternité, de résignation et de recherche de responsables… Réactions naturelles, qu’il nous faut accepter sans jugement, et qui nous renvoient à nos propres réactions face à la question du mal, de la souffrance, de la mort. Pour notre part, comme voisins proches de l’épicentre du drame, nous avons été témoins de la grande solidarité et du besoin de soutien. Dès l’effondrement de l’immeuble du 17 rue de Tivoli, un certain nombre des amis du quartier ont trouvé refuge chez des amis ou des voisins qui n’ont pas hésité à accueillir les personnes délogées. Nous avons aussi été témoins du soin pris à la recherche des victimes, à la mise en sécurité des habitants des immeubles fragilisés, à la prise en charge des résidents ne pouvant rentrer chez eux. Contrairement à ce que l’on voit souvent dans les scénarios de films et de séries catastrophe, la réaction la plus répandue a été l’entraide, et c’est plutôt rassurant. C’est aussi ce que nous avons ressenti lors de la veillée de prière organisée dans l’église paroissiale St-Michel le lundi soir. Nous étions nombreux, ressentant le besoin de nous retrouver pour partager la peine, l’effroi, mais aussi l’espérance et la solidarité. Nous ne pouvions pas faire grand-chose au niveau matériel, mais cette fraternité et ce temps de prière ont été importants pour les habitants du quartier qui savent qu’il faudra des années pour que la rue Tivoli et ses environs fassent le deuil de ce drame.

Prière & action
La force de la prière et de la foi n’est pas du même ordre que l’action physique, mais elle est tout aussi importante. Tout comme les soins physiques et médicaux sont indispensables à la guérison d’une maladie ou après un accident, la proximité de ceux que l’on aime et qui nous apportent un soutien fraternel et affectif est essentielle à la guérison et au rétablissement. La foi est de cet ordre-là, et il ne faut pas la négliger ou la mettre en opposition avec l’action matérielle indispensable. Elles sont complémentaires. Elles sont les deux battements d’une même respiration, et notre vie trouve son équilibre dans ce double mouvement d’action et de méditation, de prière et de gestes physiques. Nous retrouvons cette symbolique dans l’incarnation de Dieu en Jésus : le plus spirituel, le divin, se fait homme, prend chair, devient totalement physique. Et nos propres vies, au premier abord strictement charnelles et physiques, se révèlent temples spirituels et ouverture au transcendant.

Ombre & lumière
C’est bien au cœur de la nuit de Pâques que nous avons vécu le drame de la rue Tivoli. Au milieu de l’obscurité de la mort et du désespoir, surgit la victoire de la vie et de l’amour. Ce n’est pas se bercer d’illusions ou vivre au pays des bisounours que de s’engager dans la lutte contre le mal en prenant le contre-pied de la violence et de la vengeance. Le Christ a véritablement vécu et traversé la souffrance, l’abandon, la violence et la mort ; ils n’ont pas été édulcorés par sa condition divine, mais il les a vaincus. Et nous aussi, qui sommes marqués par les difficultés de la condition humaine, nous sommes associés à la victoire du Christ, lui qui s’est fait homme, et nous sommes invités à combattre le mal par notre présence, notre fraternité, notre compassion, notre amour. Face à la souffrance et à la mort, nous ne pouvons donner d’explications, qui deviendraient des justifications du mal, mais notre constance et notre proximité sont notre manière de le combattre à la racine.

Compassion universelle
Une autre dimension que nous pouvons vivre après cet accident, c’est la compassion avec les drames qui touchent notre monde et qui cependant nous impactent moins parce qu’ils sont éloignés. Quand nous voyons ce que représente la perte brutale d’êtres chers ou de nos voisins, quand on est sidéré par la violence des explosions, des déflagrations et des effondrements, quand on est face au désarroi de celles et ceux qui perdent tout, on prend conscience de ce que vivent les personnes en zone de guerre ou au cœur des catastrophes naturelles. On imagine la force de vie et d’espérance qui doit se déployer dans le cœur des victimes et des personnes qui les aident pour lutter contre la fatalité et l’abandon.

Olivier

2023-05-17T09:11:02+02:00

L’Évangile du mois de juin 2023

Nous lirons ce passage le dimanche 18 juin, le 11e dimanche du temps ordinaire.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. 
»

Le contexte
Jésus a montré son autorité par des gestes de puissance (guérisons, exorcismes) et il procède à un bilan. Plus que de la pitié, c’est de la tendresse qu’il éprouve pour les foules. Non seulement, elles sont fatiguées et abattues, mais en plus, elles sont comme « des brebis sans berger ». Normal puisque ceux dont c’est le métier, les scribes et les pharisiens, se ferment à la nouveauté du Royaume. Jésus constate ici l’ampleur de la moisson et la pauvreté des moyens. Cela ne vous rappelle-t-il pas notre situation actuelle ?

L’image de la moisson
Elle exprime une échéance décisive et signifie le rassemblement définitif d’Israël. La moisson évoque bien sûr le jugement dernier. Dans sa mission, Jésus perçoit que les choses sont mûres pour faire d’Israël la belle récolte que Dieu attend. Remarquons que la moisson est à la fois terrestre et céleste : 
– terrestre car Jésus œuvre au sein de l’histoire humaine et pour cette tâche, il s’associe des collaborateurs. 
– céleste dans la mesure où Dieu reste le maitre de la moisson. Les ouvriers ne sont pas les propriétaires, ils garderont un esprit de totale disponibilité et prieront pour que Dieu ne cesse de gonfler leurs rangs en vue d’un travail plus fructueux.

Semer ou moissonner ?
Notre éducation nous a souvent conduits à d’abord semer sans chercher de résultats. C’est une belle manière de vivre où la générosité de ses actes est mise en avant.
On peut voir qu’ici les rôles sont inversés. Jésus invite ses disciples à prier pour que Dieu envoie des ouvriers non pas pour semer mais pour moissonner. À nous de comprendre que nous pouvons et même devons être aussi des moissonneurs. Nous sommes clairement invités ici à moissonner ce que Dieu a suscité dans le cœur de telle ou telle personne. Lorsqu’on accompagne des personnes qui se préparent au baptême, c’est très clair.
La moisson n’est pas réservée à quelques-uns, tout le peuple chrétien est appelé à moissonner ce que d’autres ont semé. À chacun de se mettre en position de moissonneur, ainsi on ne voit plus la mission chrétienne comme un effort mais plutôt comme un cadeau. De la même manière que nous sommes les gardiens les uns des autres, nous sommes aussi les moissonneurs les uns des autres, car le fruit que nous voyons chez l’autre, il ne peut pas le cueillir lui-même !

Exorciste et guérisseur
Animé par la tendresse de Dieu et pressé par l’urgence de la mission, Jésus confie à ses douze disciples son pouvoir d’exorciste et de guérisseur. Matthieu nous donne leurs noms avec Pierre en premier. Ici, ils sont appelés « apôtres » ce qui signifie « envoyés ». La mission de l’Église, celle des apôtres, est d’abord la prolongation de la mission de Jésus, chacun la vivant avec ce qu’il est, avec ce dont il a hérité, avec ses talents et ses limites. La mission auprès de la maison d’Israël s’élargira progressivement.

Didier Rocca

2023-05-17T09:31:43+02:00

Camp Printemps 2023 > les Jeunes Cadets

Les Jeunes Cadets à Carabelle

Salut ! C’est les JKD’s,
Alors, nous avons commencé la première journée avec les règles de vie tout en faisant des mimes pour apprendre en s’amusant. Puis nous avons rencontré les BJ’s pour leur dire au-revoir et pour commencer nos 5 jours riches en souvenirs et pleins de rebondissements. 5/7, répétitions de la Kermesse, oui car après les douches entre 17h et 19h il y avait la répétition de la Kermesse pour certains, sinon temps libre pour les autres. Avant le jeu du soir nous avons fait un « Wish », jeu que les animateurs ont découvert lors de leur stage de formation BAFA… Nous avons pu rencontrer, le soir même, l’armée anti-moustiques qui nous a montré comment combattre tous les moustiques et ça va nous être très utile car oui nous sommes en été et les moustiques il y en a de partout !
Le lendemain, grosse journée, car nous avons vu des journalistes qui nous ont appris leurs métier, puis des fous chinois l’après-midi qui s’étaient échappés de prison et qui voulaient que nous aussi on s’échappent de cette prison. 5/7, répétitions de la Kermesse, avant la veillée nous avons fait un « Wish », c’est un petit jeu qui consiste à finir premier en se lançant une balle invisible en cercle et avec tout un tas de défis (les JKD’s l’expliqueront peut être mieux que moi). Et enfin le soir nous avons eu la chance d’être en face de deux grands Sages qui nous ont appris leur savoir-faire et comment devenir comme eux .
La journée qui suit elle était un peu spéciale, je m’explique : Isaac est arrivé en folie car il fallait que les JKD’s retournent au Moyen-Âge pour aider une reine durant une bataille. Et boum, retour vers le futur grâce à la Ploshe, notre voiture à remonter le temps, et nous voilà à l’époque des rois, reines et chevaliers. Les enfants ne mangeaient qu’avec des cuillères et des couteaux pendant toute la journée parce que, oui, à cette époque la fourchette n’existait pas encore. Le matin la reine nous fait faire un entraînement pour la guerre qui se préparait, parce que l’après-midi ce fut la bataille entre chevaliers. Évidemment nous avons gagné (on est les JKD’s tout de même). Donc le soir, pour fêter tout ça, nous avons dansé avec le roi, la reine, la servante, les chevaliers et bien sur avec de la bonne musique.
(si je vais trop vite vous me le dites).
Réveil dur pour nos petits chevaliers revenus dans le temps avec la Ploshe et nous revoilà en 2023. Sans surprise, Kirikou et L’âne Trotro se disputaient pour savoir lequel est le meilleur dessin animé, ce fut, avec de la tristesse pour certains, L’âne Trotro qui a été désigné meilleur dessin animé. L’après-midi, des chasseurs sont venus parce qu’ils avaient besoin d’aide pour chasser le gibier et bien sûr, comme les JKD’s sont fort, astucieux et courageux, ils n’ont pas manqués de répit et sont allés chasser avec les chasseurs parce, que comme a dit un grand homme, un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien. 5/7, répétitions de la Kermesse, petit « Wish » en attendant la veillée. Puis le soir l’abeille de miel pops et Maya l’abeille se sont disputées une fleur pour savoir qui butinait le mieux, nous les avons aidées dans cette tache compliquée, ce fut rapide et intense mais riche en savoir-faire.
Dernier jour pour nos petits JKD’s (et pas le meilleur), le matin nous avons fait le grand ménage de printemps en été et ensuite nous avons fait la messe et avant de manger nous avons fait un « Wish ». Puis nous avons fini par le bilan encore un petit « Wish » (le dernier) et nous avons pu voir en avant première la pièce de théâtre pour la Kermesse organisée par Roxane, Eva et les JKD’s avant de partir sous des trombes d’eau alors que tout le reste du séjour nous avions pu profiter de la fameuse piscine de Carabelle et sa nouvelle pelouse.
« Au revoir Carabelle, à bientôt ! »

Mathis

2023-05-17T09:22:18+02:00

Lettre du Villard – mai 2023

Lettre du Villard

Le Villard, le 21 mai 2023

Bien cher ami,

Comme je partage la conclusion de votre lettre ! « Nous aimerions tant y voir plus clair ! ». Ayant décrit le monde dans lequel vous évoluez, et qui n’est pas bien différent du nôtre, vous constatez que, dans bien des domaines, vous ne parvenez pas à imaginer les développements vraisemblables des situations que nous connaissons. Nous sommes effectivement dans un monde d’incertitudes, mais ce constat est-il tellement nouveau et n’avons-nous pas aussi la mémoire courte ? Pouvons-nous être certains que, depuis que le monde est monde, il y ait eu une société humaine qui ne s’inquiète pas trop de son avenir ? On a, certes, en tête l’image de climats dans lesquels ont paru baigner des peuples après la fin de crises ou de conflits qu’ils avaient surmontés. Ils voyaient, semble-t-il, s’ouvrir un avenir radieux devant eux. Cela voudrait-il dire qu’il faut avoir été à la peine pour se réjouir de l’état dans lequel on se trouve ensuite ? Et que l’avenir inspire d’autant plus d’appréhension que le présent est supportable ? On aspire à gagner mais on craint de perdre.
J’ai posé la question aux amis Beraud et Poulenc avec qui nous avons fait hier une première promenade jusqu’à Pierre Bénite où nous étions montés tous deux avant que les premières neiges arrivent. Beraud a fait remarquer qu’en ce domaine la mémoire joue des tours. « Nous avons dans l’idée (mais sans doute a-t-on tout fait pour cela) qu’après la Guerre de 14, le pays communiait dans le souvenir de ses morts et dans la conviction d’un possible avenir heureux. L’image est belle, mais l’histoire montre qu’elle est fausse, comme l’a rappelé, en tant que de besoin, « Les marchands de gloire » de Pagnol1. De même, les jeunes générations peuvent penser qu’au lendemain de 1945, le pays baignait dans un climat d’optimisme, en oubliant que, trois ans après l’armistice, les tickets de rationnement étaient toujours utilisés, le rideau de fer était tombé, et la France vivait des conflits sociaux d’une grande dureté ». Poulenc a poursuivi en soulignant qu’à l’inverse certains épisodes qui n’ont pas laissé de souvenirs exaltants , tels que la France des années 1960, ont été des périodes de paix et de progrès social : « Souvenez-nous, dit-il, du célèbre “La France s’ennuie”2. D’aucuns les appellent maintenant “les années de plomb !” Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ! ». Pour abonder dans leur sens, j’ai simplement dit que cette amnésie sélective affecte bien des sociétés, des communautés, voire des couples… Et nos amis – se sont-ils sentis concernés ? – n’ont pas démenti.
Le sujet n’a pas retenu l’attention du colonel Gastinel, avec qui nous prenions l’apéritif ce midi . Était-ce l’effet de son verre de Dubonnet ? Comme vous le savez, il boursicote un peu et il était obnubilé, devinez par quoi ? Par l’évolution de l’indice CAC 40. Entre nous soit-il, il vit mal de voir que les plus riches s’enrichissent et que les autres… eh bien, ma foi, font du surplace. « Rendez-vous compte, fulminait-il, 7 500 points ! On nous bassine avec cet indice. Mais il n’est pas révélateur de la santé économique du pays ! Je me suis renseigné : on n’y fait figurer que les 40 entreprises qui marchent bien ! Et, ce qui est encore plus fort, c’est que les titres de seulement trois entreprises – de luxe, bien évidemment – représentent 18 % de l’indice ! Quelle est la contribution à l’emploi de leurs activités ? Au financement des retraites ? Et tout ça dans un contexte économique où les perspectives sont tout sauf claires. On ne me lèvera pas de l’idée que les gens entretiennent la hausse pour vendre 100 ce qu’ils ont acheté 80 en se rendant compte que cela ne valait peut-être même pas 60. Comme disait mon grand-père “Tant qu’il y a des ballots” – en fait, il utilisait un autre mot que “l’honnêteté et la décence m’interdisent de préciser davantage” comme dit le Sâr Radindranath-Duval3 – il y a de la ressource ». Me connaissant sans compétence en la matière, je l’ai laissé à ses convictions indignées en lui faisant valoir que nous n’avions malheureusement pas toujours toutes les connaissances nécessaires pour émettre des avis autorisés sur bien des sujets soumis à notre curiosité et qu’il fallait savoir s’en remettre à ceux qui savent. « Le problème, me rétorqua-t-il, est double. En effet, ceux qui savent n’en savent peut-être pas assez et, ce qui est plus gênant, c’est que, même s’ils savent, la décision qu’ils prennent doit parfois moins à la logique qu’aux préjugés idéologiques ou à l’état des finances ». J’ai cru effectivement retrouver là les conclusions de la commission parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France4 qui a relevé les erreurs, les décisions hâtives, court-termistes, commises par les gouvernements successifs depuis trente ans. « Et vous croyez, fit-il, qu’on a été plus avisé le jour où on a instauré le numerus clausus en médecine en 1971 en imaginant qu’en diminuant le nombre de prescripteurs, on allégerait les dépenses de la Sécurité Sociale ? Et maintenant, on rame… ».
Mimiquet, venu me rendre un sécateur, avait entendu nos derniers propos. « Mais pourquoi diable voulez-vous qu’il en soit autrement ? Pourquoi voulez-vous que les sociétés humaines aillent de façon cohérente ? L’avenir n’est pas écrit. Alors, on fait avec. Pour ce qui ne dépend pas de nous, on espère en la Providence, et, pour ce sur quoi nous pouvons avoir un peu d’effet, on fait au mieux ».
J’ai considéré qu’ainsi présentés sinon analysés, vos tracas ne sont finalement pas insurmontables. Dites-moi si vous partagez l’approche de Mimiquet.
Nous espérons que votre prochaine lettre confirmera vos espérances pour les études de vos enfants et nous vous renouvelons l’expression de nos sentiments les plus amicaux.

P. Deladret

  1. Les marchands de Gloire, de Marcel Pagnol, 1925.
  2. Titre d’une chronique de Pierre Vianson-Ponté, dans Le Monde du 15 mars 1968 . À noter que P.V-P avait repris une expression de Lamartine, datée de 1839…
  3. « Le Sâr Rabindranath-Duval », sketch de Francis Blanche et Pierre Dac, 1957. Texte consultable sur Wikipedia.
  4. Rapport du 6 avril 2023.
2023-05-17T09:34:56+02:00

Camp Printemps 2023 > les Cadets

Les Cadets à Carabelle

Qu’est ce qu’un camp avec les Cadets ?
C’est d’abord 50 % de retardataires au départ du camp, puis quand on est enfin dans le minibus, c’est les « pizzas » qui sont à l’affût (signe de vomitos) !
Mais c’est aussi des KD’s très motivés pour venir à la rescousse de tous les personnages farfelus comme les bergers avec la guerre des sifflets, les Woman In Black, les trois mafieux chinois, italiens et espagnols.
Mais c’est aussi une escale au BRAZILLL pour voir la déforestation d’un peu plus près (et surtout manger des grillons et vers grillés).
C’est une bataille de peinture où on finit par avoir plus de peinture sur la tête que sur le tee-shirt, et on en a vu de toutes les couleurs !
C’est des pizzaïolos qui veulent réussir un concours, et des meufs qui chantent comme des pieds qui veulent aller à The Voice.
C’est Barmitzva qu’on chante à tue-tête, c’est Motel qu’on crie en chœur sous la douche, et Mentalité qui fait trembler les murs (et les oreilles de certains…).
C’est aussi n’avoir que deux sticks de maquillage pour le camp et finir à devoir faire des formes pour les différencier et partir dans des délires chelous avec des moustaches ou des mots comme « SOUIÇE ».
Mais c’est SURTOUT des fous rires, des pleurs, l’incarnation de Sid qui dit « Choichoubé » ou encore avoir inauguré la PISCINEEE !
Pleins de bisous.
Et on attend les Cadets avec impatience pour le grand camp !

Clem et Carole

2023-05-17T09:24:05+02:00

Camp Printemps 2023 > les Grands Cadets

Les Grands Cadets en Camargue 🐂 🌾

Durant 5 jours les GKD’s se sont régalés avec plusieurs activités et plein de jeux !
Le 1er jour, nous avons fait une randonnée de 8 h avec un super paysage camarguais ! Arrivés au camping, les tentes étaient déjà montées (pour notre plus grand bonheur). Le soir nous avons fait la rencontre de John, Pablo, Toby et Antonio, des chefs de gang, qui nous ont demandé leur aide pour agrandir leur clans.
Le jour 2, nous avons reçu la visite de touristes : Ryo, Vaiana, John, Walker, qui nous ont amenés en Angleterre, Espagne, France et Italie pour nous faire passer leurs épreuves. C’était une journée assez spéciale, les animateurs et Olivier nous ont laissé en autonomie dans le village avec seulement 2 € chacun pour manger, le but était de se cotiser pour avoir le plus à manger possible. Le soir, nous avons fait la rencontre d’Ella et Iris, deux survivantes qui s’étaient perdues dans la forêt. Ils les ont aidées à sortir et à échapper aux monstres.
Jour 3 : Pour cette journée à thème, le matin les animateurs nous ont agrandi notre culture cinématographique. L’après-midi nous sommes allés voir une course camarguaise de taureaux ! Le soir nous devions déchiffrer la lettre d’un réalisateur reconnu.
Le jour 4 nous avons rencontré Titounette, Louisette et Hectorette, des stylistes qui avaient besoin des GKD’s pour leur défilé. L’après-midi nous avons fait une balade à cheval, qui a viré au cauchemar pour les 3 personnes qui ont chuté (sans blessures)
Dernier jour nous avons démonté les tentes et nous sommes rentrés à Marseille bien bronzés et la tête remplie de bons souvenirs 🤪.

Cléa et Mona

2023-05-17T09:25:26+02:00

Lettre du Villard – avril 2023

Lettre du Villard

Le Villard, le 10 avril 2023

Cher ami,
Nous espérons que, lorsque votre famille viendra « prendre le bon air » du Villard pendant les vacances de Pâques, le printemps se sera affirmé ; les nuits sont encore très fraîches et la végétation ne repart pas. Cela a au moins un avantage, c’est de nous éviter d’avoir à constater les effets de la sécheresse. Et puis… Espérons !
Vous relevez dans votre lettre que la guerre en Ukraine ne fait plus les gros titres des journaux, qu’ils soient parlés, télévisés ou écrits, alors même qu’ils y a quelques mois c’était là le sujet essentiel. Et vous vous étonnez : ou bien ce conflit peut entraîner notre pays au-delà de ce qu’il accepte a priori d’aller, et il devient irresponsable de nous en désintéresser ; ou bien, on pense qu’il ne doit pas avoir pour nous de conséquence majeure, et l’attention qu’il suscitait était excessive. Faute d’évolution significative, les médias font aujourd’hui comme si cette affaire ne nous concernait qu’à la marge, mais cela ne permet pas de croire que l’épée qui menaçait la tête de Damoclès ait été rangée dans son fourreau.
Il faut dire que la narration des péripéties dont notre beau pays est le théâtre et les commentaires qu’on en fait à l’envi, permettent aux médias d’avoir plus d’audience et donc de recettes publicitaires. Les débats sur le projet de loi de réforme des retraites et son adoption par utilisation de l’article 49-3 de la Constitution ont suscité une contestation dont de nombreuses grèves donnent, ou entendent donner, une idée de l’importance. Vous faites remarquer que, dans cette affaire, tout est objet de protestations véhémentes et de colère, depuis la façon dont les négociations préalables ont été menées, jusqu’aux modalités de l’adoption du texte. Et vous vous demandez – mais je connais votre réponse – si toute cette indignation ne masque pas simplement une volonté délibérée de ne rien changer. Vous comprenez les opposants car vous savez qu’il n’est pas donné à tout le monde d’accepter de gaieté de cœur un avenir un peu moins riant que celui auquel on a pu croire. « C’est par là, écrivez-vous, que le projet de réforme a peut-être été mal conduit, en ce sens qu’il n’a pas été assez mis en évidence que, si le système n’était pas réformé, l’avenir riant ne serait qu’un mirage » . Je vous rassure ; quels qu’auraient pu être les arguments avancés, ils n’auraient pas convaincu, puisque l’opposition à la réforme avait été érigée en dogme1.
Ceci dit, soulignez-vous, les grèves, les hausses de prix, et l’incertitude accablent une bonne partie du pays qui ne sait si, cahin-caha, la vie va reprendre son cours ou s’il va falloir qu’il s’adapte à une existence baignant dans l’imprévu. « Il est désorienté », dites-vous. Ma foi… Je me demande si, de façon plus banale, il ne prend pas ainsi conscience qu’il y a belle lurette qu’il ne sait plus très bien où il va. Par beau temps et mer calme, on se laisse vivre ; on est un peu de droite, sans être de gauche – ou l’inverse – on est un peu catho, mais sans excès, on est écolo, mais pas trop, on accepte l’étranger, mais de façon mesurée. Autrement dit, nous ne sommes pas gênés de ne pas avoir de réelles convictions. Mais lorsque le ronron s’interrompt, nous sommes tirés de notre sieste et nous nous demandons où nous sommes. Les uns vont réagir, retrouveront leurs esprits, comme on dit. D’autres se laisseront aller au fil de l’eau, se fiant un jour à l’un, le lendemain écoutant l’autre, surtout celui qui a la plus grosse voix, bien sûr. Ou celui qui, comme le nettoyant Mini Mir2, promet le maximum pour un minimum d’effort. Cette perplexité actuelle peut être salutaire, si une majorité se retrouve sur des thèmes cohérents. Cela n’est pas certain, mais ce n’est pas impossible. Du moins, je me plais à le croire. Et je me plais à le croire car je l’espère. Ce qui, vous en conviendrez, n’est pas très rationnel.
Vous remarquez que les réactions à la volonté du gouvernement de légiférer sur « l’aide active à mourir » sont un bon révélateur du trouble qui s’empare de nous lorsqu’au pied du mur nous devons nous demander ce que nous pensons – vraiment – de tel ou tel sujet. Vous regrettez au passage qu’on ait une fois encore interrogé des personnes tirées au sort et réunies dans le cadre de la « Convention citoyenne sur la fin de vie », alors qu’on ne manque pas d’instances représentatives capables de donner des avis autorisés (et pourquoi pas partisans?) sur le sujet. Et vous soulignez que, s’ils étaient logiques, les princes qui nous gouvernent ne pourraient à la fois s’indigner de la remise en cause par certains de la démocratie représentative et promouvoir des « conventions citoyennes » constituées de personnes qui tiennent leur légitimité du hasard. « Mais, bon, dites-vous, peut-être a-t-on un peu tenu la main de Tyché3 ! ». Les discussions que suscite la question de savoir s’il faut légiférer sur « l’aide active à mourir » sont un bon révélateur des convictions, des incertitudes ou de l’ignorance des uns et des autres. Le débat nous interpelle personnellement sur ce que nous pensons, ce que nous croyons vraiment. « Et, dites-vous, il ne faut pas perdre des yeux sa boussole car tant de paramètres sont à prendre en compte et tant d’arguments sont ambivalents ! ». Les mois à venir nous promettent encore de belles empoignades si le sujet n’est pas balayé par les conséquences de la tentative de réforme des retraites.
Espérons, pour le moment, que vous trouviez assez de carburant pour vous rendre au Villard, ce qui nous permettra peut-être d’élargir notre colloque, pour autant que nos conversations puissent prétendre à cette qualification. Dites-nous quand vous arriverez et si vous souhaitez que nous mettions en route votre chauffage ; à votre place, je le ferais, mais le coût atteint par l’énergie peut vous en dissuader…
Nous vous assurons, en tant que de besoin, de nos sentiments les meilleurs.

P. Deladret

  1. Dogme : point de doctrine considéré comme incontestable.
  2. « Mini Mir, mini prix, mais il fait le maximum ».
  3. Déesse du Hasard.
2023-04-13T09:12:14+02:00

Édito mai 2023 > L’homme divinisé

Lorsque que l’on parle de religion, les chrétiens sont souvent dans une situation inconfortable car ils ne se reconnaissent pas dans les définitions habituellement établies. Ils n’ont pas le sentiment d’appartenir à un groupe spécifique mais ils sont invités à se comprendre en communion avec toute l’humanité. Les chrétiens ne sont pas séparés ni au-dessus des autres, mais ils partagent la condition de toute personne humaine, avec ses grandeurs et ses médiocrités. S’ils ont une mission particulière, ce n’est pas comme une élite, un lobby ou un groupe d’influence, mais comme un signe de ce à quoi est destinée toute l’humanité, sans restriction. Ce signe, c’est que toute personne est appelée à se découvrir divinisée. Pour les chrétiens, l’Église préfigure le chemin et l’avenir de tout le genre humain ; elle est universelle, elle ne se limite pas à l’institution officielle, ni aux seuls chrétiens baptisés, elle est le peuple de Dieu, elle englobe tout le monde.

Consentir à Dieu
C’est le message de l’existence terrestre du Christ : Dieu incarné, verbe divin fait chair, il vient à la rencontre de toute personne, en particulier des plus petits, des plus pauvres et des plus méprisés, pour leur dire qu’il est leur frère et qu’ils sont eux aussi fils de Dieu, aimés et ayant du prix aux yeux du créateur. Ils n’ont pas à mériter cette adoption, mais seulement à y consentir. Pour Dieu, il n’y a pas de différence entre les personnes, il dépasse largement les séparations que nous savons trop bien faire entre nous, différences de culture, d’aspect physique, de psychologie, de capacité intellectuelles ou physiques, de goûts ou de sensibilité. Tout cela est transcendé par l’amour universel de Dieu qui nous invite à nous comprendre comme des frères et des sœurs, capables de vivre dans l’unité en acceptant nos différences comme des richesses.

Répondre à Dieu
La divinisation de l’homme n’est pas le fruit d’un travail d’accomplissement individuel ni le résultat d’efforts surhumains, c’est une découverte : nous sommes aimés de Dieu et nous sommes déjà ses enfants. Mais il nous revient de dire « oui » à cette filiation, à cette divinisation. Nos actions et les efforts qu’il nous revient d’accomplir sont en réponse à cette compréhension. Adhérer à la proposition d’amour de Dieu nous engage à accepter que notre vie soit transformée, transcendée, et cette adhésion reste un combat intérieur, car des forces contraires agissent aussi en nous : égoïsme, culpabilité, jalousie, logique du mérite… Notre condition humaine est dans cet entre-deux, écartelée parfois entre le « déjà-là » de la divinisation et le « pas-encore » de nos résistances humaines. La foi des croyants leur permet de ne jamais désespérer, ni des autres, ni d’eux-mêmes, car ils savent que Dieu les accompagne quoi qu’il arrive et qu’ils ne sont pas tout seuls.

Espérer grâce à Dieu
Cependant, il nous arrive d’expérimenter les sentiments d’abandon et de désespoir. Face à une trop grande épreuve, comme cela vient d’être le cas pour notre quartier après les effondrements des immeubles rue Tivoli, après une grande déception, une blessure, un échec ou un acte regrettable, il peut nous arriver d’avoir la tentation de baisser les bras et de croire que le mal ou la souffrance auront le dernier mot. Les chrétiens, même si leur message est une bonne nouvelle de paix et d’amour, ne sont pas naïfs ni hors-sol, ils partagent la condition humaine dans toute ses dimensions et ils savent bien que les bons sentiments et les paroles rassurantes ne sont pas toujours audibles lorsque l’on est accablé de tristesse et de douleur. Cependant ils savent aussi que c’est l’espérance qui peut nous aider à traverser les tempêtes, et que ce n’est pas se bercer d’illusion que de garder confiance et de se rappeler que le Christ a vaincu le mal et la mort, une fois pour toutes. Nous avons tous expérimenté dans nos existences la force de cette espérance et nous pouvons faire mémoire des relèvements dans l’épreuve, des victoires sur la détresse. Notre vie est marquée par ce mouvement de mort et de résurrection, elle n’est pas un long fleuve tranquille, mais notre foi nous rappelle que malgré les bouleversements et les remous, nous sommes associés à la victoire du ressuscité et que nous sommes dès maintenant vivants de la vie éternelle.

Annoncer le projet de Dieu
Les chrétiens sont des femmes et des hommes qui mettent des mots sur cette expérience de la rencontre de l’amour de Dieu en la personne de Jésus, et qui désirent en témoigner, en être des signes et des moyens, pour que toute l’humanité vive de cette magnifique réalité : nous sommes tous appelés à nous reconnaître filles et fils de Dieu, comblés de son amour et capables de partager cet amour avec tout le monde. Si nous regardons Jésus, nous pouvons voir notre image, celle qui se dessine au fond de notre être, notre véritable nature : enfants de Dieu, sœurs et frères universels appelés à transformer le monde pour qu’il devienne vraiment royaume de paix, de justice et d’amour.

Olivier

2023-04-13T09:05:24+02:00